• La révolution des années 1960

    F.Dolto a bousculé les habitudes en imposant l’idée que l’enfant est une personne : ce fut une véritable révolution.

    1968 représente un mur qui est tombé. C’est le refus d’une détermination par les parents, le refus du père symbolique (de Gaulle). Mais : « Il est interdit d’interdire » s’est révélé dangereux.

    Aujourd’hui, une femme est une personne, un enfant est une personne : tout le monde a évolué. Certains hommes n’ont pas suivi et en sont amers : ceux-là n’ont pas joué le jeu…

    Déterminisme. Destin.

    On n’arrive pas à vivre si on pense vraiment que tout est joué d’avance.

     

     

    Déterminisme biologique : tout ce que nous faisons ou pensons est dicté par l’état de notre cerveau. C’est un matérialisme très répandu chez les scientifiques des neurosciences.

     

     

    Autre type : le déterminisme typiquement français du système élitiste des grandes écoles

     

     

    Nuance : le destin est toujours rattaché à une croyance en un Dieu qui « tire les ficelles » ; le déterminisme est une dépendance d’un environnement socioculturel.

     

     

    Il y a destin personnel, mais aussi destin communautaire, comme cela a été tenté en URSS : c’est un échec. Vu le comportement des gens dans les espaces qui ne sont pas strictement privés (par exemple les cages d’escalier dans les immeubles), nos sociétés ne sont pas prêtes aujourd’hui à gérer un destin collectif…

    Les inégalités

    Inégalité sociale : la richesse, l’instruction,…  donnent des outils pour se construire et accroissent les marges de liberté. Mais il n’y a pas que l’argent : même les pauvres peuvent avoir et ont des rêves concernant l’éducation de leurs enfant, la vie de famille, l’amour… Et la justice tient compte des « circonstances atténuantes » pour justement contrecarrer l’inégalité sociale.

    Les Juifs, les Noirs, les colonisés,… Les points de vue divergent :

    La victimisation est considérée comme nocive par certains, constituant une entrave qui empêche d’avancer. Elle crée de la haine, enferme… D’autres soulignent la nécessité de la reconnaissance du mal qui a été fait, préalable pour pouvoir avancer et cesser d’être victime. Vivre avec l’histoire est très important, ne pas occulter le passé.

    L’inconscient.

    Il nous guide malgré nous, ce qui peut permettre de se réfugier dans l’excuse « responsable mais pas coupable ». Mais on peut avoir accès à des bribes de son inconscient, avoir un peu prise sur lui, les portes s’entrouvrent…

    Conclusion

    Comment faisons-nous nos choix de vie ? En fonction de ce qu’on ressent, de ce qu’on veut, de ce qu’on pense bon pour soi, de ce que l’on est au moment où l’on fait ce choix ; mais ce peut être aussi par conformisme social, par facilité, on est sur des rails…

     

     

    Les moyens pour faire ces choix sont la conscience, l’intelligence et l’instruction, qui permettent de peser le pour et contre, d’envisager les conséquences, et aussi la volonté,  qui donne l’audace de se lancer dans l’inconnu : ces moyens accroissent la liberté, permettent de changer de trajectoire, de « forcer le destin ». « Tant que je suis vivant, je suis Dieu » (Pablo)… Mais on n’est pas tous égaux.

     

     

    Relire l’histoire est un exercice difficile, car notre conscience ici et maintenant n’est pas ce qu’elle était dans chaque situation passée.

     

     

    Enfin il est un domaine où l’on ne choisit pas : tomber amoureux…. Rencontre de deux inconscients.


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