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La dignité
QU ‘ EST - CE QUE LA DIGNITÉ ?
Dignité : Respect mérité par quelqu’un. Sentiment, respect de ce qu’on doit à soi-même. Noblesse, gravité dans les manières, Haute fonction.
La dignité , c’est traiter l’homme dans le pauvre et pas le pauvre dans l’homme (Jack Ralite)
Question à Juan Guzman (juge chilien instruisant le procès du général Pinochet) : avez-vous une définition personnelle de la dignité ? Je considère que la dignité consiste dans le fait, pour un être humain, d’agir en mettant la barre au plus haut de ses responsabilités. En même temps, cela consiste à avoir le courage d’assumer ses succès et ses erreurs, en acceptant pour unique juge sa conscience.
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En bioéthique : Quid de la dignité de l’embryon ou d’un hypothétique clone humain ? Questions complexes qui demandent des réponses admises par les principales sensibilités philosophiques et religieuses. Pas simple !
L’indignité de la prostitution est-elle imputable au client ou à la prostituée ? On ne doit pas écarter la responsabilité des réseaux d’esclavage sexuel.
A-t-il existé, de part le monde, une guerre digne ?
Qu’est-ce * qu’un travail digne ?
- un logement digne ?
- une vie digne ?
- une fin de vie digne ?
On peut donner plusieurs sens au mot digne :
- cette personne est digne de confiance
- ce criminel est digne de la plus sévère condamnation
- une telle mesquinerie n’est pas digne de toi
- pour une œuvre, ce tableau est digne d’être exposé dans un musée.
La dignité émane de l’homme, elle est un geste éthique.
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Ex : Rosario Ibarra (Mexique) : son fils, étudiant en 3ème année de médecine est enlevé en 1975. Le président de la République était Luis Echevrria . Rosario a refusé une indemnité pour la mort de son fils. Rosario dit : ils me l’on pris vivant, ils doivent me le rendre vivant. S’ils l’ont tué, c’est à eux de me dire, ils doivent me dire où il est et ce qu’ils ont fait de lui. C’est, comme elle le dit, la moindre des choses « pour une mère digne de ce nom » que ce refus de s’apaiser en refermant sur une transaction monétaire le tombeau de la justice.
En 2000 (après 25 ans de lutte) l’Assemblée législative, la Chambre des députés a voté à l’unanimité un additif au Code pénal qui prévoit que les fonctionnaires mexicains reconnus coupables d’un acte de « disparition » peuvent être condamnés à des peines comprises entre 15 et 40 ans d’emprisonnement. Le crime est devenu imprescriptible tant que la victime n’est pas réapparue.