L’ile de France concentre 18.8% de la population française sur environ 2.2% du territoire 544000km². C’est complètement absurde. Combien d’heures de perdues dans des bouchons, combien d’heures dans les transports. Si on compte cela au tarif du SMIC, cela fait des Md€. Quelle qualité de la vie ? Quelle pollution ? De gauche à droite le même consensus, plus c’est gros, mieux c’est, l’avenir est aux mégapoles. Eh bien non, on peut mieux vivre dans des villes à taille humaine où on se déplace + facilement. Autres remarques. Pourquoi les touristes préfèrent visiter les cœurs historiques des villes plutôt que les villes nouvelles ? Sans doute savait-on construire des quartiers sympas plutôt que barres d’immeubles.

André

à la question "Pouvez-vous donner quelques exemples de villes, de quartiers de ville, ou de rues, qui vous paraissent les plus sympathiques, pour s’y promener ou  pour y vivre ?"

je pense qu'il est préférable d'y répondre sous forme d'expression de besoins et d'attentes, ceux ci diffèrent selon l'âge que l'on a, que l'on ait des enfants ou pas.

selon ces caractéristiques, on peut attendre de sa ville des éléments indifférents tels que: sécurité, santé, transports, culture.

et plus particulièrement pour les jeunes: écoles, équipements sportifs, divertissements.

pour les moins jeunes: l'encadrement de santé prédomine avec l'aide à la personne.

en tout état de cause, il doit y avoir des lieus de collectivité et de rencontre, et à l'opposé des lieus tranquilles notamment chaque habitation.

on voit donc là une population hétérogène envers laquelle une ville doit apporter différents éléments au cours du déroulement de la vie de chacun, car en fonction de l'âge on ne déménage pas forcément pour aller trouver ailleurs ce qu'il n'y a pas sur place.

je pense que c'est une des raisons qui fait que la population grossit dans les villes (il y en a d'autres certainement).

Dans mon commentaire (non reproduit sur le blog) de l'excellent topo de Bruno, j'avais évoqué l'intéressant concept, qui date déjà, de "ville durable", c'est-à-dire de ville en harmonie avec les objectifs du développement durable. 

En fait il y a plus ou il y a mieux, c'est selon : le concept nouveau de "ville résiliente", c-à-d de ville capable de s'adapter harmonieusement à tout changement et de supporter toute forme de choc. A la différence du prédédent, il ne considère pas la ville comme devant tendre vers un état d'équilibre harmonieux, mais au contraire comme un système précaire, malléable et soumis à des chocs parfois difficilement prévisibles. Voir ce que sera l'avenir de ce mouvement en train de se constituer dans les milieux de l'architecture alternative.