• La famille : qu’est-ce-que-c’est ?

     

     

                                            

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    Mardi 29 Mai 2018 à 11:23

     

     Résumé personnel  du café débat du 26 Mai 2018 :

     

     

     

                        « La famille, qu’est-ce que c’est? »

     

            

     

             Le sujet s’est révélé très vaste, il pourrait être scindé en plusieurs sujets différents. Beaucoup de caractéristiques familiales ont été abordées ; elles ont beaucoup changé depuis cinquante ans, ce qui peut donner le « tournis », et des problèmes au législateur ; à quand un peu de stabilité ?

     

     

     

    La famille, de quoi est-ce le lieu ? Idéalement, ce devrait être le lieu de l’amour, de la bienveillance, de la solidarité, de la protection. Mais comme dans tout groupe, il y a des conflits, des jalousies. La famille peut être étouffante, comme dans « Vipère au poing » de Hervé Bazin, et même criminelle (affaire Grégory). Un humoriste dit qu’il ne connaît de famille unie que dans les cimetières.

     

     

     

    La vie devenant plus longue, les relations familiales durent plus longtemps.

     

     

     

    La question du mariage :  au départ, c’est une institution religieuse (depuis 1439), il est aussi civil depuis la Révolution. Depuis vingt ans, il y a le pacs, vécu comme un pseudo mariage, encore qu’il ne donne pas tous les mêmes droits (héritage) et devoirs (fidélité, révocation très simple).

     

    Certains homosexuels demandent le mariage : c’est une question de reconnaissance sociale. 40% des enfants naissent hors mariage (on ne dit dans combien de cas le mariage suit).

     

    En tous cas, une majorité de Français passent leur vie en étant mariés au même conjoint.

     

     

     

    L’éducation des enfants : Devrait conduire à un épanouissement de la personne, et à son autonomie . La famille est en cela une école de la vie, qui donne des repères, ce qui est nécessaire, même si, devenant adulte, on peut s’opposer à ces repères ; dans certains cas, on devient un « transfuge social », par exemple un fils d’ouvrier peut devenir patron, ce qui ne rend pas toujours les rapports faciles (on peut parfois avoir honte de sa famille).

     

     

     

     Certains parents pensent que leur enfant est leur propriété, comme si ce n’était qu’une poupée. Ce serait le cas en Chine, du à la politique de l’enfant unique.

     

     

     

     Certains autres ont démissionné de leur autorité parentale, et « shootent » leurs enfants à la ritaline pour avoir la paix, surtout aux USA, mais aussi en France. Une nouvelle profession : les coaching familial.

     

    Mais l’éducation des enfants ne se fait pas que dans la famille : il y a les copains, les professeurs. Qui n’a pas été marqué par un « bon prof. », qu’on a envie d’imiter ?

     

    Autrefois, les enfants mettaient la main à la pâte, et étaient donc un bon investissement. Au village, existait une surveillance communautaire des enfants.

     

     

     

     

     

    Les ruptures familiales : comme on sait, elles sont nombreuses, et les divorces sont le plus souvent demandés par les femmes. Ces ruptures peuvent se terminer en familles recomposées ; dans certains cas, tout va très bien, on a cité le cas d’un homme ayant eu 8 femmes consécutives, avec lesquelles il a eu presque à chaque fois un enfant, et tout ce monde là vivait en bonne entente. Faut-il en conclure que l’idéal est la famille « choisie » ? Cependant, dans d’autres cas, la vie n’est pas un long « fleuve tranquille » ; c’est particulièrement le cas des familles monoparentales, composées le plus souvent d’une femme et de ses enfants : la misère n’est pas loin. D’autre part, les liens affectifs, avec l’ancienne famille, sont plus lourds à traîner que quand il n’y a pas eu rupture.

     

    Faut-il donner au nouveau compagnon ou compagne de son père ou sa mère des droits automatiques pour l’éducation de l’enfant ? pas sûr, il y a des cas où l’enfant n’en veut pas.

     

     

     

    La sexualité : la révolution sexuelle que nous vivons depuis un demi siècle peut en effet donner le tournis. Par exemple, pour désigner l’objet sexe (masculin comme féminin), on disait autrefois : organes génitaux. La sexualité était donc une fonction reproductrice, alors qu’elle est devenue maintenant un plaisir souvent sans lendemain. La contraception, maintenant acceptée par le plus grand nombre, a éliminé le risque de la fécondité inhérente à la relation sexuelle, et donc a complètement changé la donne, pour les hommes comme pour les femmes. Tout cela donnerait maintenant un caractère artificiel à la relation sexuelle.

     

     On a cité le cas d’une femme qui voulait avorter, heureusement qu’elle ne l’avait pas fait, son fils s’appelle Ronaldo !

     

    Et voilà qu’apparaît une menace sur la qualité du sperme, due aux perturbateurs endocriniens !

     

     

     

    La protection de l’enfance : il existe un droit de l’enfant, qui pourrait primer le droit à l’enfant. Un ce ces droits est la connaissance de ses géniteurs ; c’est pourquoi la naissance sous X, ou avec dons de sperme anonyme, pose des problèmes.

     

     

     

    Relations avec la belle famille : se marier  avec une personne inclut qu’on entre dans sa famille. Cependant, les cultures peuvent être très différentes, ce qui peut poser des problèmes.

     

     

     

    Le travail des femmes : C’est sans doute ce qui a le plus changé les relations à l’intérieur de la famille. Les femmes ont toujours travaillé, mais ce qui est très nouveau, c’est qu’elles travaillent maintenant à l’extérieur de la famille. Certaines femme font même congeler leurs ovocytes pour pouvoir enfanter (in vitro) quand leur carrière aura bien démarré.

     

     

     

    Les personnes âgées : Autrefois, les personnes âgées faisaient plus partie de la famille que maintenant. Les distances se sont accrues, parfois les enfants, devenus adultes vivent à des milliers de kilomètres. Si bien que les personnes âgées ont parfois l’impression d’ être « dans une gare où aucun train ne passe plus», ce qui peut générer des suicides. De plus, elles meurent de moins en moins chez elles.

     

    Cependant, les retraités ont en moyenne un revenu supérieur à celui des actifs.

     

     

     

    La famille patriarcale : un participant a fait état  du très grand nombre de descendants de son arrière grand-père : plus de 300. cela donne lieu à des retrouvailles entre cousins lointains, tous ravis de retrouver ou de faire connaissance avec des parents plus ou moins éloignés.

     

     

     

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