Il importe de transmettre des biens visibles et invisibles Ainsi une aide financière pour nos enfants est élément de sauvegarde de notre identité patrimoniale. Transmettre le devoir écologique par l'exemple sans incivilités, comme les alentours de poubelles qui foisonnent de détritus. Transmettre le goût du savoir de la réussite devoir des parents. Donner une empreinte religieuse par l'évangile à tous pour transfuges l'égalité et la fraternité.sonner la liberté de l'intolérance ou de la tolérance comme un mal peut se faire un bien. Encourageons la diversité pour halluciner devant la nature celle de l'homme des espèces vivantes et les plantes.Ne soyons ni trop spectateur trop longtemps ni révolutionnaire devant l'absurdité de la vie et de la mort. Encourageons nos gouvernements pour faire le bien.Et puis enfin laissez nous rêver et méditer la vie est courte.

1/ A titre personnel, les grands domaines concernent le savoir vivre ensemble, les moyens de faire face aux difficultés de la vie, et sont : la découverte de son environnement, la connaissance et le respect des autres, le goût de l’effort et d’apprendre, entreprendre, ne pas avoir peur de l’échec (il y a plus grave que de ne pas avoir réussi c’est de ne pas avoir essayé), vouloir progresser, savoir ‘jouer’ en collectif tout en restant soi même sans être égocentrique, tout ceci afin que l’enfant converge vers son autonomie et devienne émancipé et mature, finalités de l’éducation.

Faire comprendre qu’il faut agir sur son destin, se prendre en charge, et savoir que les anciens se sont battus pour améliorer la condition humaine (conditions de travail, médecine conditions de vie, la justice, e t c). La Paix est précieuse l’Histoire est à enseigner pour comprendre cela, à noter que les historiens devraient consulter les vainqueurs et les vaincus nécessaire afin d’assurer l’objectivité pour la transmission.

Ne pas hésiter à avoir des modèles et des héros, en s’identifiant à certains, cela permet de se transcender et devenir meilleur que l’on pensait.

Boris Cyrulnik nous y invite : ‘il s’agit certes de partir dans la direction de ses rêves, mais sans oublier de passer une transaction avec le réel’, c a d voir grand mais démarrer petit.

Personnellement, le plus important dans la transmission au sein de ma famille ce sont les valeurs morales, la qualité et le goût de la vie en appréciant la chance de faire partie de ce monde.

A la question de Jean Pierre ‘Que transmettre ?’, avant d’y répondre il y a la question ‘mais nos descendants sont ils demandeurs ? puisque deux réflexions surgissent :

Pourquoi désirer savoir quand on ne sait pas que l’on ignore ?, c’est pour cela qu’il faut éveiller la curiosité et susciter le désir de connaître.

Entre ce que l’on veut transmettre issu de notre vécu à une époque donnée, et ce que vivrons nos descendants bien longtemps après nous, bien des choses aurons changées, notre transmission pourra peut être ne plus être pertinente, et nos descendants voudront vivre leur vie à leur manière ? Il ne faut donc pas se censurer dans les domaines de transmission, voir l’intérêt porté ou non dès le début de l’entretien et ne pas insister lourdement avec des enfants adultes.

Les moyens privilégiés pour transmettre, sont donc la présence et les discussions, le sport, le jeu, l’aide et le soutien scolaire ce qui conduit à la difficulté d’établir  la limite  entre Parents/Enseignants notamment sur la morale et le civisme qui forgent le comportement.

2/ Tout au long de ma vie, j’ai donc transmis :

 A mes enfants è des valeurs : savoir identifier le bien et le mal, nous avons essayé de construire une famille sur la base de celles-ci, sur la qualité de vie, la transmission de savoirs et notamment l’ouverture sur la culture et la protection de la nature. Nous avons insisté sur le fait de voir d’abord ce que l’on a, avant de voir ce qui nous manque.

Au sein de mon entreprise, j’ai participé à la réalisation de supports de formation et formé plus d’une centaine de mes collègues à la CAO, et d’autres à un système de pilotage des modifications des véhicules en série.

3/ On ne peut oublier de citer Internet qui est un outil formidable pour transmettre, échanger et élaborer une intelligence collective.

4/ Le café débat permet de transmettre des connaissances et d’en acquérir.

5/ J’ai moi-même bénéficié de la transmission du savoir des autres, en suivant des cours du soir pour devenir Ingénieur au CNAM.

6/ En conclusion, mon fil conducteur pour construire ma vie personnelle et familiale, je me suis appuyé sur la devise : ‘Un esprit sain dans un corps sain’ de Juvénal.

On voit donc qu’au-delà de transmettre des dons financiers, il y a une autre richesse encore plus précieuse à transmettre.

Le sujet de « LA TRANSMISSION » qui nous a été proposé par Jean-Pierre est, comme il l’écrit dans son introduction, un sujet infiniment vaste et complexe. Chacun de nous, dit-il, a pour DEVOIR d’en être un « micro-acteur ». En effet, chaque individu est témoin de son temps, et de son univers aussi petit soit-il. Pour être acteur Il doit aussi en être la mémoire.  S’il détient les connaissances qu’il a acquises de ses maîtres et prédécesseurs, il a un autre devoir, celui de s’efforcer d’enrichir ses savoirs avant que de les relayer à ceux qui le suivent. Ce parcours des biens, qu’ils soient temporels ou intemporels, est un peu à l’image d’une chaîne organisée pour le transport des pierres qui, passant de main en main, arriveront au lieu de la construction d’un édifice. C’est par la transmission orale ou écrite des savoirs, que de génération en génération les Hommes ont pu survivre et édifier l’Histoire de l’Humanité.  

Cette transmission nous arrive par nos premiers éducateurs : les parents, qui nous enseignent notre langue « maternelle », les us et coutumes de notre milieu, les codes (ceux de la politesse et de la bienséance) qui sont des clefs indispensables à l’heure où il nous faut entrer dans la société, y être admis, estimés…  aimés aussi de ceux qui nous entourent. Ils essaient, ces chers parents, avec plus ou moins de succès, plus ou moins d’habileté, de nous inculquer les valeurs morales pronées dans son texte par jean-Pièrre et développées  au cours du débat.

Nos connaissances nous viennent des maîtres qui ont su nous initier à divers domaines de savoirs. A nous d’explorer plus avant ces domaines, sachant que, malheureusement, jamais nous ne possèderons le savoir absolu.  Et n’oublions pas cette sage parole…  à transmettre bien sûr :

« C’est mal récompenser son maître que de toujours rester son élève.  Ainsi parlait Zarathoustra. »

Cette réflexion est de Nietzche qui a décidément un nom très difficile à écrire.

Jean-Pierre, nous conseille la disponibilité, l’ouverture aux autres, et donc la diplomatie, l’échange des savoirs. C’est un thème que l’on retrouve dans le film de Jean-Jacques Annaud : « La guerre du feu ». Ce film relate les pérégrinations d’un groupe d’hommes à l’époque préhistorique. Il ne s’agit pas d’un reportage sur les Cros Magnons, mais d’une fresque humaniste dans laquelle on retrouve de nombreux thèmes soulevés par les philosophes : le rapport à autrui , la transmission de la Technique (ici celle du feu)qui, par le confort qu’elle apporte, permet un accès à la métaphysique.  

 

   

 

 

Encore un mot : je disais plus haut que la philosophie nous apprend que la Technique libère l’Homme des angoisses et contraintes de sa condition ; que le progrès lui permet de franchir l’étape ultime de la métaphysique.

Dans « La guerre du feu » cette idée est illustrée par cette dernière image où l’on voit Naho, le personnage principal, rassuré pour la survie de son groupe : le feu, qu’il sait maintenant maîtriser les protège du froid, des animaux sauvages, leur permet de cuire les viandes. Lui et ses compagnons savent se servir de sarbacanes pour lutter contre les tribus ennemies. Maintenant, ils n’ont plus peur de rire… et puis, ils ont appris à Aimer.  Naho est assis sur le sol, dans ses bras, il tient sa jeune compagne une ravissante homo sapiens.  Il connaît le bonheur, ça se voit dans son regard qu’il lève vers les étoiles.  Et c’est là que l’on comprend qu’il va se poser les questions existentielles, qui jusqu’à aujourd’hui vont nous prendre la tête :  qui suis-je ? D’où je viens ?  Où vais-je ?  

Faut-il transmettre ? Que transmettre ? Comment ?

Tel était le thème de la séance. Dans les échanges verbaux puis écrits qui ont suivi, l’accent a été mis sur un aspect particulier, l’échange interpersonnel et, le plus souvent, sur ce que nous-mêmes pouvions ou devions échanger, avec qui et de quelle façon.

 

Pourtant le concept de transmission va beaucoup plus loin : c’est un concept fondamental sur lequel il est bon de s’attarder un instant. Le monde n’existerait pas s’il était constitué d’éléments disjoints sans relations entre eux : transmission entre le moteur et les roues d’une automobile, interactions en mécanique quantique (photons, gluons…), etc. En prendre conscience permet de mieux se l’approprier

 

- .La transmission n’est qu’un élément d’une chaîne de transferts (transferts de biens, d’informations, de connaissances…). Il faudrait distinguer dans l’ordre : tradition, médiation, transmission proprement dite.

* La tradition, dont le terme français s’est restreint au champ culturel ou religieux à la différence de l’anglais (trading), représenterait plutôt le fonds de ce qui peut ou doit être transmis.

* La médiation ce sont les conditions qui permettent de réaliser la transmission.

* La transmission c’est l’acte de transférer ce fonds.

Cela répond donc aux trois questions : que transférer, comment, à qui ?

Régis Debray s’est particulièrement intéressé à l’opération médiane en créant une nouvelle discipline, la médiologie, qui étudie ses deux facettes indispensables (« matière organisée » : livres, vidéo... ) et « organisation matérielle » : institutions, groupes, lieux…).

Il suffit qu’un maillon soit défaillant pour que la transmission échoue.

- « Les chaises » d’Ionesco sont un bon exemple de ce processus. D’un côté deux vieux qui ont découvert un secret vital pour la société et qui, avant de mourir, veulent le transmettre à l’Empereur et à tous les hauts responsables. Ils organisent ce transfert (chaises dans la salle, micro, orateur) avant de se jeter dans l’océan. Le problème est que l’on découvre que l’Orateur est sourd et muet et que ce qu’il écrit au tableau est incompréhensible.

 

- La transmission est un processus ininterrompu. Si le flux d’informations s’arrête, celles-ci se perdent : le savoir n’est pas génétiquement héritable. Chaque individu doit tout réapprendre, avec une perte de contenu à chaque fois : on ne transmet pas comme l’information d’une clé USB.

 

- On ne peut pas transmettre tout son savoir, soit parce que le récepteur de le souhaite pas (ses enfants par exemple), soit parce qu’il est devenu obsolète (je n’ai pas appris à mes rejetons à faucher l’herbe). Il faut donc se résigner à ne pas tout transmettre.

 

- Comme l’a affirmé un intervenant, « l’éducation est un dressage ». D’ailleurs cela transparait dans le langage : épreuves, disciplines, contrôles, sanctions…Le concept d’éducation  = tirer vers le haut (educare  = ex ducare  = conduire vers l’extérieur) est déjà un progrès par rapport à celui d’instruction (instruere = assembler à l’intérieur). Diverses tentatives de laisser les enfants seuls maîtres de leur apprentissage, comme celle d’Alexander Neill (« Libres enfants de Summerhill ») très à la mode après mai 68, n’ont pas été des réussites.

 

- Phénomène contemporain important, l’accélération (Cf. Hartmut Rosa). Jointe au développement considérable des médias, elle rend l’information très rapidement obsolète. Que retenir ? Que transmettre ? Le sens de la transmission arrive à s’inverser de vieux à jeunes on passe à jeunes à vieux : bouleversement social (exemple de ces familles d’immigration récente dans lesquelles le père, chef de famille traditionnel, est sous l’influence de ses enfants scolarisés).

 

je pense que ce qui suit illustre bien un des aspects de la transmission:

Discours de Pasteur à Dole le 14 juillet 1883 devant sa maison natale.

Oh ! mon père et ma mère ! Oh ! mes chers disparus, qui avez si modestement vécu dans cette petite maison, c'est à vous que je dois tout ! Tes enthousiasmes, ma vaillante mère, tu les as fait passer par moi. Si j'ai toujours asssocié la grandeur de la science à la grandeur de la patrie, c'est que j'étais imprégné des sentiments que tu m'avais inspirés. Et toi, mon cher père, dont la vie fut aussi rude que ton rude métier, tu m'as montré ce que peut faire la patience dans les longs efforts. C'est à toi que je dois la ténacité dans le travail quotidien. Non seulement tu avais les qualités persévérantes qui font les vies utiles, mais tu avais aussi l'admiration des grands hommes et des grandes choses. Regarder en haut, apprendre au-delà, chercher à s'élever toujours, voilà que que tu m'as enseigné. Je te vois encore après te journée de labeur, lisant le soir quelque récit de bataille d'un de ces livres d'histoire contemporaine qui te rappelaient l'époque glorieuse dont tu avais été le témoin. En m'apprenant à lire, tu avais le souci de m'apprendre la grandeur de la France. Soyez bénis l'un et l'autre, mes chers parents, pour ce que vous avez été et laissez-moi vous reporter l'hommage fait aujourd'hui à cette maison...

Daniel

 

• • Marie Odile

    Lundi 6 Juin 2022 à 15:31

    En effet, c'est un beau témoignage