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Pour répondre à la question posée « comment devenir plus humain ? », pour ma part, je pense qu’il y a à expliquer que nous sommes tous interdépendants, mais que la compétitivité (vitesse, coût, qualité) et l’esprit de domination poussent les individus à la concurrence et à l’isolement, à ne pas aller vers autrui.
L’altérité est un ingrédient essentiel pour le processus d’humanisation, il doit être au centre des démarches de progrès pour établir l’humanisation.
Aller vers l’autre, c’est chercher à communiquer (mettre en commun pour se comprendre), or tout converge, via les médias, la publicité, les nouvelles technologies de l’information, le pouvoir censitaire, à ne plus avoir cette véritable communication en face à face, ni au travail, ni dans la famille, ni dans la société.
Transmettre c’est l’ouverture vers les autres, de la bienveillance, envie de faire progresser, cela nécessite du temps, de l’écoute, de la communication, le temps est un bien précieux, il est bien souvent consommé par des activités chronophages, autres que celles concernant la relation avec autrui.
Mentionnons les propos de Gaston Marcotte, président fondateur de « mouvement humanisation » professeur associé à la faculté des sciences de l’éducation université Laval Québec, propos contenus dans ses réflexions « les fondements de la dignité humaine », propos parmi lesquels il décrit les valeurs respectueuses dont la culture, l’éducation, l’éthique.
Pour faire court, je reprendrai sa définition de l’éthique :
L’éthique est une science et un art qui visent à transmettre aux membres de chaque nouvelle
génération, des valeurs, des principes et des normes fondés sur une conception naturelle de
l’être humain et ses exigences de bon développement et de fonctionnement dans leurs
rapports avec le réel, l’environnement, lui-même, autrui, la société et l’humanité.
Afin
Qu’ils deviennent toujours plus conscients, rationnels, volontaires, autonomes, créatifs et
moraux (responsables) dans la satisfaction des besoins, des désirs et aspirations dont
dépendent leur bonheur individuel et collectif ainsi que la survie de leur espèce.
L’éthique est le moyen par excellence pour apprendre à connaître et à respecter sa dignité et celle d’autrui et réussir le passage de l’hominisation à l’humanisation.
Remarque personnelle : nous sommes donc tous acteurs de l’humanisation par l’éthique en étant à la fois donneur et receveur dans toute relation avec autrui en commençant dans la famille, à l’école, au travail, dans la société.
C’est un travail sur le comportement des individus qu’il y a à entreprendre, par la transmission et l’éducation des valeurs morales, avec en plus celles du goût de l’effort et de partage.
Je terminerai par la citation de Edgar Morin « les humains doivent se reconnaître dans leur humanité commune, en même temps que reconnaître leur diversité tant individuelle que culturelle ».