• C.R. personnel du 15 Oct 2022. Qui est l’autre, peut-on le connaître, s’entendre et communiquer avec lui ?

    C.r. personnel du 15 Octobre 2022.

    Qui est l’autre, peut-on le connaître, s’entendre et communiquer avec lui ?

    Nous étions 14.

    Nous avons principalement parlé d’une part de l’approche scientifique proposée par le texte d’introduction, et d’autre part des différentes façons d’être  avec notre prochain.

    L’approche scientifique.

    Le texte citait des affirmations sur la différence entre les hommes et les femmes, qui ont été contestées dans de nombreuses interventions. Il était reproché à l’auteur de ces affirmations, un sexologue Canadien, d’être connu pour son « homminisme » et de ne pas être représentatif des personnes qui travaillent sur le sujet. Les différences entre les cerveaux féminin et masculin, mis à part le nombre de neurones proportionnel au poids de l’individu, ne permettent pas de distinguer entre une femme et un homme, contrairement aux os du bassin. D’ailleurs, les vieux poncifs comme « les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus «  n’ont plus cours. Et les pseudosciences feraient partie des fake-news.

    Le mode de fonctionnement du cerveau est un sujet important, qui avance grâce à l’imagerie médicale; pourtant, force est de constater que les choses ne vont pas très vite. Les statistiques faites sur les cerveaux doivent être faites avec de nombreux cas, la courbe de répartiton statistique devant être Gaussienne (« courbe en cloche »). La méthode de « soustraction «( ?) a été citée.

    Cependant, il est vrai que les hommes et les femmes n’ont pas exactement les mêmes comportements, ce qui est une chance. Les hommes pleurent peu ou pas du tout,  montrent moins leurs émotions, s’intéressent plus au sport, et moins à la psycho (on en rencontre peu dans les cafés-psycho). L’éducation a une part importante dans cet état de fait. Et dans une famille, l’autorité serait attribuée au père( ?), aidé par sa voix plus grave.

    De plus, chaque individu aurait une part de masculin et une autre de féminin.

    Ces remarques étant faites,  nous sommes passés au sujet principal du débat .

    L es différentes façons d’être avec son prochain 

    Les deux questions ; qui suis-je ? et qui est autrui ? sont correllées : Communiquer avec le prochain, l’écouter, lui parler, avoir avec lui ce que les anciens appelaient un « commerce », nous aide à comprendre qui nous sommes, et ce que nous devenons, car nous évoluons avec l’âge.

    Il y a différentes façons de travailler avec les autres: la collaboration, où tous travaillent sur la même tâche, et la coopération, où chacun amène une partie différente de ce qu’il faut réaliser. La fabrication d’une automobile utilise les deux modes : des parties moteur, pneus, carrosserie sont créées à l’extérieur (coopération), le montage final nécessitant la collaboration des ouvriers présents. Ces deux modes se retrouvent dans nos interactions avec autrui ; par exemple, l’échange d’idées est de la coopération quand il y a égalité entre les interlocuteurs, et sinon de la collaboration.

    La communication n’est pas toujours facile. Il faut déjà que les personnes la veuillent et n’oublions pas que la guerre est toujours présente sur la planète ; dans le livre de la Genèse, une des premières actions humaines est un meurtre (Caïn tuant Abel).

    Il faut dissocier ce qu’on est de ce qu’on fait. Par exemple, « tue as menti » n’est pas équivalent à « tu es un menteur ».

              Accueillir l’étranger  n’est pas toujours facile; à ce propos, quelques expériences vécues ont été citées, surtout à propos du langage : les signes pour dire oui non sont différents dans certains pays que chez nous, les accents amènent à des quiproquos qui peuvent être comiques (par exemple un « bulletin de naissance » peut devenir « bidon d’essence »). Au-delà de ces petits problèmes surmontables, il a été remarqué que la confiance en soi aide beaucoup quand on est à l’étranger, et que la curiosité concernant les habitudes du pays est importante.

    Nos vies se passent à communiquer avec les autres et il y a un bénéfice à le faire. Par exemple, cela permet de corriger certains de nos défauts (important dans l’éducation des enfants), on apprend à appliquer la morale, la loi, et à connaître l’influence qu’on a sur les autres.

    La communication non violente à été vantée. La bonne attitude est, quand on a été blessé (e) par un propos, de le signaler posément plutôt que violemment: cela fonctionne (voir Gandhi et ses manifestations non violentes contre des anglais qui étaient violents, et aussi Mandela).

    L’empathie, cette façon d’essayer de se mettre à la place de votre interlocuteur, est également très importante. Pour ce qui est de la guerre en Ukraine, il faut s’informer et essayer de se mettre à la place des belligérants pour essayer de les comprendre, plutôt que de condamner sans discernement, ce qui n’empêche pas de désigner l’agresseur. Dans le cas moins dramatique des interdictions de voitures polluantes en ville, les gouvernants ont-ils pensé que les gens modestes ont des voitures plus anciennes, donc plus polluantes que celles des riches ?

    Enfin, la communication non verbale, par l’attitude, le regard  peut être autant et même plus importante que les mots employés. Dans la communication verbale, il convient de s’assurer que les mots ont pour tous le même sens.

    C.R. rédigé par Benoît Delcourt


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