• Quelle est la place du hasard dans notre vie ?

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    soulat daniel
    Lundi 7 Janvier 2013 à 11:57

    Le cas du champignon mérite d’être analysé, puisque depuis notre enfance, on nous enseigne qu’il ne faut rien ramasser par terre, et de surcroît le mettre à la bouche, car il y a des risques. Cette observation conduit à ce que dans notre vie quotidienne nous sommes confrontés à des risques et des opportunités. Le hasard dans le cas du champignon est que mon parcours de marche rencontre la présence d’un champignon à terre. Le hasard serait donc la rencontre inattendue entre deux éléments composés de (situation, évènement, individus, objet, …). Dans le cas d’un risque, il y a la notion de probabilité, de même que dans l’opportunité.


    A la question « comment maîtriser le hasard ? », dans une certaine mesure on peut faire une analyse de risque et d’opportunité et mettre en œuvre des plans d’action, afin de réduire la place au hasard, mais chaque individu ne peut pas passer son temps à ce genre d’occupation.


    Mais voyons des objets ou matériaux qui nous entourent et font partie de notre vie quotidienne, et qui ont été découvert grâce à la sérendipité (la sérendipité est le fait de réaliser une découverte  inattendue grâce au hasard et à l’intelligence, au cours d'une recherche dirigée initialement vers un objet différent de cette découverte). Je citerai que quelques exemples célèbres : le four à micro ondes, l’imprimante à jet d’encre, la pénicilline, la fermentation et pasteurisation. Ce qui montre que pour les opportunités qu’il faut être là au bon moment, savoir observer, déduire, ce que nous rappelle L.Pasteur « la chance ne favorise que les esprits qui y sont préparés ».


    Quant au hasard et au choix conscient, on peut en parler lorsque la rencontre est issue du hasard, suivie d’un choix conscient par exemple un futur couple d’individus, mais dans le cas ou vous êtes piéton sur le bord d’une route, et que deux voitures arrivent au croisement et se percutent et que l’une vient vous faucher, il n’y a pas de choix conscient.


    Conclusion : être là au bon moment pour saisir les opportunités, ne pas être là au mauvais moment pour les risques, mais a-t-on le choix à 100% ?


    Voir liste plus étendue de découvertes dues à la sérendipité http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_d%C3%A9couvertes_et_inventions_li%C3%A9es_au_hasard

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    Claude Sutren
    Mardi 8 Janvier 2013 à 15:04

    N'étant pas présent le 12 comme annoncé, j'ai lu le texte introductif et je suis tout à fait d'accord avec l'essentiel de ce qui est écrit.   En résumé, il y aurait 3 types de hasards : * Celui auquel on ne peut rien (gènes, maladies, accidents, chance, enfants, etc.) * Celui qui nous est "offert" et sur lequel on peut capitaliser : j'obtiens une place en Université ou en Entreprise et je fais "fructifier" cette chance en travaillant sérieusement, je rencontre la "femme de ma vie" et je fonde une famille, etc. * Celui avec lequel on "joue" : saut en parachute, cascade, DSK (!), et qui peut se terminer bien ou pas...   Je crois à une certaine liberté de choix malgré tout et ne souscris pas à ceux qui croient que tout est hasard et que l'on n'y peut rien. Il faut simplement apprendre à vivre avec un certain degré d'incertitude, ne pas trop "tenter le diable", et se préparer à réagir au besoin. D'ailleurs, l'éducation que nous recevons en famille et à l'école, sont faites pour nous préparer à appréhender le monde avec une bonne boîte à outils pour le meilleur et pour le pire !

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    Marie Odile Delcourt
    Mardi 8 Janvier 2013 à 15:07

    Je regrette fort de ne pouvoir participer à ton débat sur le hasard, sujet qui m’aurait fort intéressée. Mais le Brésil m’attend...  

    Alors je te fais une petite remarque. Je trouve ton texte intéressant, par les définitions qu’il donne et les exemples qui l’illustrent. Ma remarque concerne le paragraphe suivant:

    Si on considère que c’est un choix conscient, guidé par la raison, les goûts ou la nécessité, il faut aussi admettre que l’objectivité ou la rationalité de ce type de choix conduit à la réduction ou la négation de la liberté : un choix rationnel a tendance à s’imposer par sa nécessité, et par conséquent, on n’a plus rien à dire et on peut à la limite s’abstenir de penser…Inversement, Si on considère que nos choix sont libres, cela revient à dire qu’ils sont faits en grande partie « au hasard », ou qu’ils sont au mieux le résultat de notre exploitation du hasard. Et dans ce dernier cas, on peut dire que toute notre vie n’est faite que de hasards successifs qu’on essaie de maîtriser avec plus ou moins de succès.  

    Il y a contradiction entre le choix rationnel et s’abstenir de penser. Faire un choix rationnel est éminemment une démarche de pensée. De plus il me semble que la liberté consiste en grande partie à exploiter les choix qui nous sont offerts par le hasard.   En conséquence, je trouve que ce paragraphe affaiblit beaucoup le reste de ton argumentation.

    Un peu plus haut :

    Les décisions que l’on prend, les choix que l’on fait, sont-ils donc le produit de notre liberté, ou bien le simple enchaînement de causes et d’effets à un niveau de complexité très élevé dans notre cerveau

    Même chose. Ce qui se passe dans le cerveau est en effet très complexe et une partie au moins de ce travail s’appelle justement  la pensée, qui éclaire notre liberté de choix.    Voilà ... Bravo pour présenter ce sujet difficile et pour la recherche et le travail (la pensée donc!) que ce texte représente.

    4
    Rorodu 203
    Mercredi 23 Septembre 2015 à 12:22

    Très bon site merci beaucoup mon TPE sera mieux !

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