quelques remarques:

1/ "l'union de deux corps ne devrait être que l'union de deux désirs": tout réside dans l'ambiguïté du mot désir (posséder ou assouvir un besoin), la question est de savoir s'il y a jouissance mutuelle et consentie.

2/ "l'attractivité décroit avec l'âge", certes lorsque les deux partenaires ont un âge très différents quoique dans certains cas l'attractivité n'est pas seulement liée au physique, et dans le cas ou il n'y a pas d'écart d'âge significatif, l'attractivité est toujours là.

3/ "nul ne sait où commence et où se termine la prostitution", en effet c'est l'objet de savoir s'il y a des limites, puisque pour certaines voire certains, c'est leur métier, pour d'autres c'est occasionnel, c'est le cas des étudiantes qui pour financer leurs études en arrivent à se prostituer, de même certaines mères de famille la mettent en pratique pour joindre les deux bouts (sans jeu de mots).

4/ "dans un monde idéal il n'y aurait, .., ni religion, il serait pratiqué la charité sexuelle", dans une vie idéale peut on la concevoir sans  spiritualité dans la religion en fait partie pour certains dont la nécessité est de croire, quant à la charité sexuelle, elle est pratiquée de nos jours soient dans les hôpitaux, soit pour les handicapés.

en conclusion: du manque nait le désir, la question est comment le satisfaire par l'accouplement consenti, par l'accouplement financé, par la violence.

n'oublions pas que l'état (c'est à dire tout le monde) 'profite' de la prostitution financée, puisque l'état perçoit des impôts sur le revenu des prostitué'e's, certains allant jusqu'à dire que l'état est le principal proxénète (cf Claire Gallois le Point 4/12/2013).