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D'où vient la violence?
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Les débats ne faisant pas l'objet de réunions au Marina peuvent se tenir ICI
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L’introduction au débat exprime bien différents motifs de violence, cependant je m’attacherai plus particulièrement aux propos tenus « la définition de la violence a changé, ce qui était considéré jadis comme tolérable est devenu intolérable, aux yeux de la société ».
Je pense que c’est le sentiment d’insécurité qui a augmenté, et cela s’explique, ce qui est en opposition avec l’affirmation « la violence dans le monde est en régression continue »,. Certes les guerres officiellement déclarées ont diminué, ce sont d’autres formes de violence qui ont émergé, elles se propagent très rapidement sur les réseaux, et se passent dans les rues et dans les lieux publics. Les menaces de terrorisme nous amènent à l’état d’urgence.
Enumérons plusieurs classifications :
Violence comme finalité, dont la violence gratuite pour se faire remarquer, l’individu veut faire sensation. Exemple vidéo de lynchage, « happy slapping » pratique consistante à filmer l’agression physique d’une personne à l’aide d’un téléphone portable et transfert sur les réseaux sociaux. Attaque des pompiers.
Violence comme moyens, par exemple pour défendre une cause (idéologie, religion), ou pour manifester son désarroi face à l’injustice. Défendre son territoire allant jusqu’aux zones de non droit.
Violence par discipline et / ou autorité, sans parler de l’endoctrinement, l’expérience de Milgram, prouve qu’une bonne majorité des gens sont prêts à envoyer du courant électrique, si dans un jeu factice un des candidats ne répond pas bien aux questions
État agentique. Lorsque l'individu obéit, il délègue sa responsabilité à l'autorité et passe dans l'état que Stanley Milgram appelle « agentique ». L'individu n'est plus autonome, c'est un « agent exécutif d'une volonté étrangère ».
La schizophrénie est une maladie psychique grave, qui s'accompagne d'une perte du contact avec la réalité, de délires ainsi que de modifications de la pensée, du langage et du comportement. Les patients sont souvent incapables de faire la distinction entre la réalité et leur propre perception des évènements. Cela a été le cas du co-pilote allemand qui a verrouillé la porte de la cabine de pilotage, et est allé percuter les montagnes dans les Pyrénées, ces accès de folie sont bien souvent en lien avec la consommation de drogues.
Sadisme, plaisir à faire du mal.
Banalisation du mal : combien de film de violence, d’horreur, de terreur sont projetés dans les salles de cinéma, à la TV, ou disponibles sur CD, que fait le CSA ? De plus dans les stades de football la violence est devenue fréquente.
En complément de cette approche personnelle, pour ceux qui le souhaitent, Axel Kahn a fait une analyse « violence animale, violence humaine, inhumanité ». Il fait un parallèle entre l’homme et l’animal (voir un résumé de huit lignes) et la description de la violence spécifique humaine :
Mal gratuit, violence idéologique, bouc émissaire, l’intolérance au mépris.