• réunion 4 : 18 février 2011

    Au cours de la première heure, avant l'arrivée de notre intervenant Monsieur Marc Dufumier, nous avons dégrossi la question économique d'après nos lectures sur Internet.

    Marie-Odile nous a parlé du prix des denrées alimentaires

    Jean-Jacques s'est intéressé aux mécanismes boursiers relatifs aux matières premières agricoles et à leurs déviances

    Nadia a synthétisé une note relative à la gouvernance en matière de sécurité alimentaire

    Puis Monsieur Dufumier est arrivé et nous a exposé, au cours d'un échange passionnant de près de trois heures, l'état de l'agriculture mondiale sous tous ses aspects et indiqué quelles devraient être les solutions raisonnables pour le futur.

     

    La présentation complète de Monsieur DUFUMIER peut être consultée ci-dessous :

     Partie 1

     Partie 1 : photos première série

     Partie 1 : photos deuxième série

     Partie 2

     Partie 3

     Partie 4

     Partie 4 : photos première série

     Partie 4 : photos deuxième série

    Partie 5


    Compte-rendu (Hakima)

    Elisabeth Touzot nous a une nouvelle fois gentiment accueillis dans son séjour le 18 février.

     

    Nous avons traité les aspects économiques de l’agriculture durable; en nous préoccupant des prix des matières premières, échanges commerciaux, transport et commercialisation.

     

    Marie-Odile nous a présenté un diaporama expliquant la grand variabilité des prix des aliments de base. Pour atténuer l'insécurité alimentaire, des solutions locales et mondiales sont proposées telles que : augmenter la production, stocker les matières premières et développer l’agriculture vivrière au lieu des monocultures dans les pays à problèmes. Lien utile où nous pouvons trouver des statistiques: http://www.fao.org/index_fr.htm

     

    Jean Jacques a présenté l’économie des matières premières alimentaires (offre et demande, cotation en bourse, spéculation, risques). Nous avons vu que plusieurs acteurs s'occupent de celles ci, des agriculteurs aux distributeurs, mais aussi des personnes qui peuvent réguler leur prix. Des solutions sont également suggérées pour limiter la spéculation sur les produits agricoles.

     

    Nadia, Michèle ont choisi un même article de Damien La Gandré, agro-économiste : vers une réforme de la gouvernance de la sécurité alimentaire mondiale. http://www.gret.org/ressource/pdf/09160.pdf :

     

    Pour assurer la forte demande en nourriture en raison de l'expansion démographique, elles s'interrogent sur le rôle de la communauté internationale vis à vis des matières premières, en particulier sous l’aspect politique (réunions comme: les sommets, le G20, … subventions afin d'améliorer le système de surveillance, celles-ci ne représentent aujourd'hui que 4%).

     

    Notre intervenant expert Marc Dufumier, professeur à AgroParisTech conseille diverses solutions pour corriger notre rapport avec l'agriculture, afin de la rendre durable et plus efficace. En effet, il serait préférable de cultiver plus intelligemment, en pensant à ne pas porter préjudice à l'écosystème et se servir de chaque rayon de soleil. De plus, la distribution des matières premières en circuit court pourrait contribuer à préserver leur prix fixes.  La variabilité des prix est en fait liée au niveau des stocks alimentaires.

     

    Il  attribue la cause de la faim dans le monde à la pauvreté. Il critique le système économique mondial qui fonctionne à partir des « avantages comparatifs ». Les avantages comparatifs de certains pays, surtout en Afrique, sont leur potentiel humain de main d’œuvre. Or Les portes à l’ « exportation » de ce potentiel humain sont fermées par les politiques d’immigration des pays riches. Il faut donc développer des emplois sur place pour tous ces hommes qui sont majoritairement des agriculteurs. La solution consiste à  développer les agricultures vivrières sur place tout en mettant des barrières douanières à l’importation des matières agricoles. La PAC qui subventionne nos produits alimentaires de base apparaît déloyale vis à vis des économies de ces pays. Il est possible d’aménager plus de terres agricoles dans le monde et il faudrait en consacrer plus pour l'agriculture biologique. Ainsi on pourrait éviter les problèmes de pauvreté et de flux migratoires dans beaucoup de pays.