• La Franc-maçonnerie.

  • Commentaires

    1
    Vendredi 31 Janvier 2020 à 19:05

    Ce qui est vraiment difficile à accepter dans la franc-maçonnerie, c'est le recrutement. On recrute soit disant des "frères", mais seulement après les avoir acceptés par un vote, où ceux qui ne veulent pas du nouveau ont quatre fois plus de poids que ceux qui en veulent bien, et où, de plus le "recalé" ne saura pas pourquoi on ne veut pas de lui..

    Or la fraternité, ce n'est pas du tout cela. On ne choisit pas ses frères, ils sont là, que vous le vouliez ou non." Frère" accolé à "choisi", cela fait un oxymore!. Au lieu de s'appeler entre eux "frères", les franc-maçons devraient plutôt "confrères", c'est à dire des personnes qui ont des points communs.

     

     

      • Pierre M.
        Samedi 1er Février 2020 à 23:44

        Sans avoir l’intention de défendre les FM, je ne voudrais pas faire l’injure de rappeler au scientifique que tu es que les recrutements et les promotions dans la corporation des enseignants-chercheurs se font sur la base de concours très sélectifs et le plus souvent à la majorité des membres du jury (parfois à bulletin secret si la majorité le demande). Procédure pénible pour les impétrants mais également pour les examinateurs par le fait que le nombre restreint de postes disponibles suscite souvent de vrais cas de conscience.

        Et qu’on ne se leurre pas : si la qualité intrinsèque des individus compte dans la sélection, le choix des thématiques, plus ou moins « à la mode » ou plus ou moins bien « vendues » par le candidat, laisse une grande  part d’arbitraire dans le choix final.

        Enfin ne glosons pas sur des détails accessoires : on s’offusque que ces gens-là se veulent être des frères ou des sœurs, mais dans les Académies scientifiques, tous sont confrères ou consœurs. Et personne n’y trouve à redire.

      • Lundi 3 Février 2020 à 11:31

        Réponse à Pierrre M.

        Uoi, nous avons une sélection sévère à l'Université, et c'est tant mieux. Mais nous ne sélectionnons pas des  des futurs "frères", mais des futurs "confrères", c'est à dire des personnes que nous pouvons aimer ou pas, mais estimer seulement. D'ailleurs, Pierre, tu utilises souvent ce mot de "confrère", donc tu connais bien la nuance!

        De plus, il m"est arrivé dans ma carrière, de ne pas avoir été choisi. On m'a alors dit pourquoi, et j'en ai convenu. Les franc-maçons ne sont pas vraiment guéris de leur culte du secret! Mais ils sont en progrès (une franc-maçonne de mes amies, consultée, m'a dit que cela ne se passait pas comme cela chez elles).

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    2
    charlotte
    Dimanche 2 Février 2020 à 13:13

    Si les deux messieurs qui sont venus samedi 25 janvier nous présenter leur confrérie ont accès à notre site et pensent à le consulter, je souhaite qu'ils acceptent nos excuses, si vous permettez que je les adresse au nom de notre collectif. 

    En effet, ils ont été mal renseignés et  nous ont attendus durant plus d'une heure dans une salle vide.  Il faut dire que nous n'avions pas été informés de leur venue. Et puis, nous nous attendions à un débat, d'où certaines interventions tapageuses, alors qu'il s'agissait d'un exposé sur la franc maçonnerie. Tous trois, André, et les deux messieurs dont j'ai oublié le nom, et j'en suis désolée, ont fait montre de beaucoup de clarté, de précisions dans leurs informations et de patience dans leurs réponses à des questions parfois désordonnées.

    Sans doute ont-ils été un peu trop chahutés par les dames, lorsque Pierre a abordé le thème de la mixité. Mais cela était  justifié par la position de leur obédience qui, sur ce sujet, semble encore à ce jour immuable.

    En tout cas, André peut se réjouir de sa prestation et de celle de ses frères, je crois que nous sommes tous sortis de notre taverne - et nous étions nombreux - satisfaits et enrichis des informations qui nous ont été fournies sur la Franc-maçonnerie. 

    MERCI ! Bien chaleureusement.    

     

     

     

      

     

    3
    Pierre M.
    Lundi 3 Février 2020 à 17:47

    Réponse à Benoît.

    Je ne voudrais pas polémiquer sur ce sujet. Que des personnes veulent se considérer comme frères et sœurs au sein d’une institution, ça les regarde et ne nous concerne pas.

    D’autres se nomment confrères et consœurs, camarades, compagnons, copains, collègues, citoyen(ne)s… (à propos comment qualifier les membres de notre collectif ?).

    Ce me gêne bien moins que si je devais donner du « mon père » à un prêtre ou du « Monseigneur » à un mitré. Deux cent trente ans après la Révolution ! Tout comme Excellence : je n’ai pas connu beaucoup d’ambassadeurs dans ma vie mais je ne les jamais traités d’Excellences (d’ailleurs ça ne les dérangeait  pas).

     

    Je profite de ce message pour m’associer aux remerciements de Charlotte.

      • Mardi 4 Février 2020 à 10:19

        Je regardais hier l'émission sur LCP sur les conseils des ministres. C'est vraiment solennel à souhait, avec des aboyeurs ("Monsieur le président de la République"!). Toute institution a besoin de pompe!

        Mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit quand on appelle "frères" des personnes qu'on a choisies!

        Cela dit, personne n'est parfait pour ce qui est de la fraternité, et je ne me mets pas en dehors de cette remarque. Les membres du café débat, je n'oserais pas les appeler "frères"!.

         

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