• En attendant un CR synthétique des différentes interventions, vous pouvez avoir accès à l'enregistrement intégral du débat ici :

    Enregistrement débat 12 01 2013

     


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  • Au débat proposé « Nos habitudes s’opposent-elles au changement ? », il a fallu préciser que cela ne concernait pas le « train train quotidien » c'est-à-dire la promenade du chien tous les jours à la même heure, ou du genre regarder ses jeux télévisés tous les jours à la même heure, mais concernait les habitudes acquises par répétition, apprentissage, éducation, à remettre en cause par la modernité au sens « innovation, nouveauté », et rappeler ce qui était dans le texte « ce qui fait l’objet de cette réflexion, ce n’est pas seulement l’habitude acquise, mais l’habitude contractée par suite d’un changement … , nécessitant effort et concentration… pour devenir une habitude acquise ».

    Cette phase de changement nécessite une remise en cause de l’individu, c’est pourquoi le changement fait peur, comporte des risques, et ne se fait pas sans un travail d’adaptation préliminaire.

    Au cours du débat, les échanges ont relaté :

    • tant qu’il n’y a pas changement, on ne s’aperçoit pas que l’on a des habitudes, il faut débattre pour faire accepter le changement et faire changer les comportements ;
    • importance de la répétition dans les habitudes ;
    • l’habitude n’est pas une contrainte, il y a différentes réactions par rapport au changement ;
    • les habitudes s’inscrivent  dans l’organisation de chacun, permettant de vivre dans les meilleures conditions, les procédures forcent à prendre des habitudes ;
    • les habitudes mentales et intellectuelles sont fondamentales, il serait bon d’aborder les habitudes individuelles qui sont au détriment de la pensée et de l’action collective ;
    • on ne peut pas vivre en société sans habitudes (savoir vivre), on peut être ensemble et ne pas se comprendre, habitude associée aux rituels, transmission qui relie les gens entre eux ;
    • les habitudes s’acquièrent et peuvent changer, mais risque de conditionnement ;
    • il a été fait état d’habitus, lien entre habitude et comportement social en référence à Pierre Bourdieu[1] ;
    • parfois les habitudes sont non-conformes au réel ;
    • un président avait pour slogan de campagne « le changement dans la continuité », un autre président avait quant à lui « la rupture » ;
    • la plupart de nos métiers conduisent à avoir des habitudes, par contre nous sommes dans une société de compétition qui implique changements et mutations perpétuels, avec un rythme soutenu conduisant à avoir des comportements de plus en plus basés sur la performance ;
    • le changement comporte des risques, le changement est lié à la compétition (être en avance) ;
    • apporter une innovation nécessite un coût et détruit ce qui existait ;

     

    A la question posée dans le titre du débat, les différents intervenants ont pu émettre :

    • on n’a pas le choix, la société est en perpétuelle évolution ;
    • si on ne change pas on recule, il faut une stratégie de changement, être visionnaire et ouvert sinon on subit le changement ;
    • si le changement est imposé et que le bénéfice est non évident, alors cela génère de la résistance au changement ;
    • le changement génère des conflits ;
    • il ne faut pas bousculer les choses, les révolutions cassent les habitudes.

     

    A la question posée en fin de texte, il a fallu rappeler que modernité[2], était associée dans le débat à innovation, nouveauté, et lire une phrase du figaro 05/01/11 « Le paradoxe de la modernité : plus cela s’accélère, plus grand est le besoin d’avoir des freins puissants. Plus les sociétés et entreprises sont confrontées à l’urgence de maîtriser le changement des mœurs et des techniques, plus les concernés se contentent de s’y adapter ».

    Ce à quoi, un intervenant a formulé : « Actuellement avec la crise on ne peut rien faire, on nous impose des schémas de pensée, il faut réagir, on nous contraint au changement »[3].

     

    Daniel Soulat



    [1] L'habitus est pour Bourdieu le fait de se socialiser dans un peuple traditionnel, définition qu'il résume comme un "système de dispositions réglées"

    [2] Une des définitions de la modernité : La modernité est la possibilité politique réflexive de changer les règles du jeu de la vie sociale. La modernité est aussi l’ensemble des conditions historiques matérielles qui permettent de penser l’émancipation vis-à-vis des traditions, des doctrines ou des idéologies données et non problématisées par une culture traditionnelle. On peut associer la modernité à la poursuite de l’idéal développé par les philosophes des Lumières (Rousseau, Kant, Holbach etc.), c'est-à-dire à la lutte contre l’arbitraire de l’autorité, contre les préjugés et contre les contingences de la tradition avec l’aide de la raison

    [3] Une citation à méditer : Paul Valéry: "L'homme moderne est l'esclave de la modernité: il n'est point de progrès qui ne tourne pas à sa plus complète servitude


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  • Dans ce compte-rendu, j’ai essayé de classer les arguments de façon logique, et non chronologique

    Il a été beaucoup question de l’imagination des scientifiques et des ingénieurs, qui  permet de modifier le Réel, en sélectionnant différentes hypothèses, dont certaines sont réalisables. Cette imagination peut d’ailleurs ne pas être mise à profit immédiatement, mais  dans un futur lointain, comme dans les cas d’Icare, qui rêvait de voler, de Léonard de Vinci qui a dit comment faire, et des frères Wright qui l’ont fait.  Autre exemple du même genre : le rêve d’emmener des icebergs du pôle vers les Canaries, ce qui serait sans doute faisable, mais n’est pas fait pour le moment.

    De ce point de vue, l’affirmation que la Science était anti-Imaginaire (voir le texte) a été contestée ; cependant, il n’était pas dit qu’elle était anti-imagination, mais qu’elle ne s’occupait que du Réel, pour le décrire ou le modifier. Contesté aussi le caractère « incontestable » de la Science : il y aurait  un savoir non Scientifique, ce qui pour certains est un oxymore.

    Oui, mais qu’est-ce que le Réel ? Et y a-t’ il vraiment une cloison étanche entre le Réel et L’Imaginaire ? Notre Réel ne serait pas le même que celui des serpents, qui voient plus dans l’infra-rouge que nous. Et le Réel commencerait  par des images, même en Economie. Deux définitions ont été proposées : le Réel est ce qui vous donne des coups de pied dans le derrière si vous vous en écartez ; ce qui est Réalisé n’est plus imaginaire.

    La dimension collective de l’Imaginaire a été soulignée : il y a un Imaginaire collectif, qui lui aussi peut rendre Réel ce qui n’existe pas. C’est un moteur, qui peut faire du bien, mais aussi du mal.

    Trop se fier à l’Imaginaire, trop rêver, peut être dangereux, notamment pour un adolescent. A ce propos une citation chinoise : « l’intellectuel est comme le poisson, il pourrit par la tête ». Oui, mais il a été souligné que l’Imaginaire peut aussi sauver les personnes en grande détresse (dans les camps de concentration par exemple).

    Toute personne a son propre Imaginaire. La relation humaine consiste alors à entrer dans l’Imaginaire de l’autre : ce pourrait être ce qu’on appelle l’empathie. A ce propos, un champion olympique peut sans doute penser qu’on va le reconnaître et  vanter ses mérites, alors qu’il vous est inconnu : son Imaginaire n’est pas le vôtre. Egalement, pénétrer dans l’Imaginaire de personnages… imaginaires est souvent fait par les écrivains, comme Maupassant décrivant ce qui passe dans la tête d’une personne qui se suicide.

    La manipulation de l’Imaginaire des personnes est l’apanage des sectes (des religions ?) ; c’est aussi celui de la publicité.

    L’Imaginaire peut aussi se signaler dans des petits détails qui rompent la monotonie de la vie : s’habiller ou mettre la table de façon spéciale, pour étonner les amis…

    Il a été souligné que l’artiste et le scientifique n’ont pas le même Imaginaire : le premier interprète ses sensations et tente de les communiquer (ce qui est réussi ou non, mais souvent il délivre des sensations qu’il n’avait pas prévues), alors que le second observe, et déduit ou modifie le réel.

    La notion de Référentiel  a été introduite, avec la nécessité de communiquer un bon référentiel, un bon  Imaginaire à nos jeunes.

    Nous avons essayé de trier des états mentaux, ou processus cognitifs  différents mais se rapportant à l’Imaginaire : la Projection, la Prévision, les archétypes (Père Noël qui est le symbole de l’amour familial, Antigone, et même Jésus, bien que classer ce dernier dans les archétypes ne fasse pas l’unanimité, etc…), et même les fantasmes.

    Il a aussi été remarqué que certaines religions ont du mal à accepter la représentation du Réel, ou même la refusent.

    Dans sa conclusion, B.D. s’est étonné du tour pris par la discussion, qui a mis l’accent sur l’inventivité scientifique et technique, alors que le texte avait plus trait à l’Art. C’est sans doute que les participants ont à cœur de faire un bon parcours dans leur métier. De toutes façons, celui qui propose un texte n’est pas maître de la discussion, qui va où les participants le veulent.                             

                                                                                                                                                                                                           Benoît Delcourt.


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  • Notions du temps : le temps n’est que présent, être présent à soi même, le temps est relatif à chaque personne. Nous ne vivons que dans le présent, mais l’expérience du passé permet d’anticiper l’avenir. La citation « placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d’une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C’est ça la relativité.        A.Einstein

     

    Mesure du temps : déjà chez les Mayas il y avait des calendriers. Des horloges ont été installées sur les églises pour organiser les prières et rythmer la journée. Au niveau du travail le temps est mesuré pour améliorer la productivité. Voir le livre de J Attali « histoire du temps » calendrier période guerre / paix et fêtes, nécessité pour l’agriculture, mesure du temps pour les bâteaux.

     

    Rapport au temps : avant, le rapport au temps était plus lié aux saisons et à la nature. J’ai deux jumeaux, ils n’ont pas du tout le même comportement par rapport au temps de par leurs occupations. On n’est pas coupable si on ne fait rien. Beaucoup de gens se plaignent de ne pas avoir de temps. Se poser la question du temps, c’est avoir une idée d’éternité. C'est le recul que nous prenons par rapport au temps dans lequel est plongé tout vivant, la réflexion sur ce qu'il peut y avoir quand le temps n'est plus, qui est la fenêtre sur l'éternité.

    Pourquoi apprendre à s’ennuyer, je préfère avoir des envies pour occuper mon temps, par contre il est impératif de retrouver son rythme.

     

    Maîtrise du temps : pour certains on peut être maître de son temps, à la fin de la journée on se dit « mais qu’est-ce que j’ai donc fait et on est épuisé », au travail on court toujours après le temps. S’ennuyer ok mais on ne laisse pas les enfants s’ennuyer, on a une vie de dingue. Avec l’anticipation on a l’impression de maîtriser sa vie, mais pas du tout car la vie nous réserve des surprises, il faut apprendre de la vie. Nous avons tous le même temps, chacun de nous est libre de s’occuper différemment, sauf si on se soumet à une autorité (parents, professionnelle). L’homme d’action est valorisé, l’inaction dévalorise, le temps est important pour la rentabilité. Certains considèrent avoir le pouvoir d’agir sur le temps des autres.

     

        --> dépend de la catégorie des individus, exemple : retraité, actif, hommes, femmes.    

        --> mais tout le monde souhaite-t-il rentabiliser son temps ?

        --> manque de pondération et de hiérarchisation des activités (importance et urgence).

     

     

    Incidences du temps : le temps (durée, âge) agit sur le physique des individus, il y a des moyens pour les gommer. Le temps (durée, âge) agit également sur la prise en compte des évènements.

     

    Vitesse : on va très vite, mais pour aller où ? Envie de tout voir et tout connaître donc on va vite. Les média entretiennent la dictature de l’immédiateté notamment avec des micro évènements. Ce n’est pas le rythme de l’information qui s’accélère, c’est le champ d’informations qui s’accélère. Pour moi le problème c’est comment utiliser tout le potentiel que j’ai, ayez un agenda. La vitesse est valorisée, pourquoi ne pas valorisé la lenteur (spiritualité) ? On vit tous les mêmes moments à la même vitesse, par contre on ne les vit pas de la même façon.

     

        --> Organisation des activités dans le temps, utilisation du potentiel.

     

    Incidences de la vitesse : concurrence et compétition. C’est un atout d’être avant les autres, exemple les traders avantage concurrentiel sur les marchés. La vitesse des calculateurs permet d’obtenir des résultats plus rapidement, par contre le temps de réflexion personnelle nécessaire est le même. La compétition conduit à aller de plus en plus vite. Dans la recherche scientifique il y a de la pression pour sortir des résultats. Nous avons plus parlé de la quantité de ce qui est fait sans parler de la qualité.

     

    Conclusion : le don d’ubiquité (être partout en même temps) est le cliché de l’homme moderne, mais ne serait il pas nulle part ? Si le rythme des évènements s’accroît, nous proclamons que c’est la vitesse même du temps qui augmente, il s’agit là d’un raccourci trompeur. Ce n’est pas parce que la durée qui nous est nécessaire pour faire telle ou telle chose est de plus en plus brève, que le temps lui-même va plus vite.        Etienne Klein CEA.

     

    Le phénomène d’être maître de son temps (durée) n’est pas lié à notre temps (époque), puisque Sénèque en parlait déjà dans sa lettre à Lucillius, mais les temps n’ont-ils pas changés avec la vitesse ?

     

                                                                                                                       Daniel SOULAT



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  • Note : ceci prétend être un compte-rendu de séance, comprenant les idées principales développées, avec parfois une indication de contestation, mais, de façon volontaire, sans approfondissement. Il vous est permis et même recommandé de publier une « synthèse » personnelle sur le blog, ou une note qui développerait un point qui vous soit cher.

     

    Deux tendances principales dans les interventions : les unes tendaient à approfondir le sens des deux mots charité et solidarité, les autres proposaient d’autres mots qui paraissaient à leurs auteurs tout aussi importants.

     

    A propos  du mot « solidarité » on a parlé :

    • - d’union pour défendre une cause, résoudre un problème collectif.
    • - de contrat, un peu comme dans les assurances et le commerce, ce contrat pouvant être entre moi et la communauté humaine, ce qui devient une obligation
    • - d’échange entre personnes égales, qui fonctionne dans les deux sens, comme dans le cas de la « tontine » en Afrique.
    • - de dépendance mutuelle, comme pour les pièces d’une automobile,
    • de concept matériel (étymologie : solidaire vient de solide) qui peut s ‘appliquer à  un concept juridique,
    • - de la solidarité de fait due aux nombreux impôts dans notre république, qui sont souvent reversés à ceux qui en ont besoin. Cette fonction régalienne était autrefois assurée par l’Eglise (et encore maintenant en Allemagne).
    • - de justice sociale, et de ses implications politiques, notamment le partage du travail,
    • - de citoyenneté, alors que la charité serait purement chrétienne.
    • - d’échange don contre don.
    • - de solidarité avec la nature,
    • - de solidarité ne dépendant pas de l’argent : si je me vaccine, j’empêche la propagation d’une épidémie.
    • - de l’ « émotionnel », qui doit être dépassé pour une bonne solidarité.
    • - des contraires de la solidarité, comme la compétition, qui serait par contre nécessaire à l’évolution de la société.
    • - des contre-révolutionnaires comme Châteaubriand, qui voyaient dans la solidarité une dette à l’égard de Dieu.
    • - (de façon provocatrice) des « vieux » qui encombrent les logements dans les villes, alors qu’il y a toute la place disponible à la campagne.

     

    A propos  du mot « charité » on a parlé :

    • - de « faire la charité », ce qui parfois « donne des boutons », et serait au moins autant profitable à celui qui la « fait » qu’à celui qui la subit. Il y aurait automatiquement une situation de dominant-dominé.
    • - du manque de réciprocité, du côté instantané, et non durable (est-ce vrai ?).
    • - de son côté individuel, et relationnel, de personne à personne.
    • - de son côté sentimental ( ?), et vertueux.
    • - du fait qu’on ne demande pas  la solidarité, mais la charité oui.
    • - des mendiants dans les métros, qui deviennent envahissants.
    • - du fait qu’elle implique amour ou amitié, et qu’elle en génère en retour, et qu’on a besoin d’être aimé, ce qui n’a d’ailleurs pas de raison d’être caché.
    • - du fait qu’elle vous donne une position dans la société, ce qui a été contesté.
    • - de son côté affectif (charité vient de cher), qui plaît bien aux « libéraux », car cela les dispenserait de la solidarité.
    • - du fait qu’il s’agit non seulement d’une aide financière, mais d’une aide personnelle. Donner un os à un chien n’est pas ce qu’on appelle de la charité.

     

    Avant de passer à la suite, disons que le titre du débat a été critiqué : il ne s ‘agirait pas d’un combat, encore que si, un combat contre la pauvreté et l’exclusion.

     

    D’autres mots ont été cités abondamment :

    • - la fraternité, qui serait une « force d’entraide entre citoyens » : serait-elle passée aux oubliettes, contrairement à l’égalité et à la liberté ? C’est pourtant très important ! Elle serait liée à la solidarité. D’autre part, c’est un mot dangereux : la fraternité suppose un héritage commun, une compréhension immédiate, mais pas une coïncidence des comportements (voir les  grand-frères  envahissants dans les familles nombreuses).
    • - la générosité, qui serait, elle, plus liée à la charité, et dont on aurait besoin, comme de la gratuité.
    • - l’assistanat, qui serait un don sans contrepartie, ce qui serait malsain. Il conviendrait de « donner des baffes » à ceux qui ne font pas d’effort pour s’en sortir, sinon cela revient à les enfoncer (cf. l’aide gouvernementale à l’Afrique, détournée de son but). On a cité plusieurs fois le fait qu’il vaut mieux apprendre à quelqu’un à pêcher plutôt que de lui donner du poisson ; oui, mais il y aurait toujours des gens au bord de la route, inaptes à la pèche, qui sont tout de même des personnes, de même qu’il y a des malades dont on sait, à 99% de chances, qu’ils ne guériront jamais, ce qui n’est pas une raison de les abandonner.
    • - l’empathie, l’altérité (mouvement vers l’autre) et même la compassion, qui sont nécessaires pour faire professionnellement le métier de soignant. Cependant, la compassion a été vigoureusement contestée.
    • - le don de soi, et même l’abnégation. Là les avis sont partagés, car se nier ne serait pas sain.
    • - l’engagement. Une personne très engagée dans le logement des sans-abri, a été questionnée sur la source de son engagement ; pour lui il vient d’une culture familiale. Mais rien n’empêche d’autres motivations. L’accent a alors été mis sur l’engagement de tous ces bénévoles, qui font remonter les besoins des personnes en difficulté vers les services appropriés ; ces bénévoles sont bien entendu encadrés par des salariés qui assurent l’organisation : il y a donc des emplois dans la solidarité-charité, ce qui a été accepté comme normal.

     

    Pour conclure, Marc Hanotte a remarqué que le livre « Indignez-vous » de Stéphane Hessel avait eu beaucoup plus de succès que celui qui a suivi : « Engagez-vous », et a donc encouragé les personnes à s’engager…. Et Benoît Delcourt a regretté que la discussion ait trop été liée aux questions financières, alors qu’il s ‘agirait souvent d’une aide à la personne toute entière.


                                                                                                                                         Benoît Delcourt.


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