• Compte-rendu du café débat du 9 Sept. 2017 :

     

          «L’éducation peut-elle seule permettre l’émergence d’un   homme libre ? » 

     

     

    Education et Instruction.

     

     L’éducation serait la tâche de la famille, complétée par la société, et la rue, elle consisterait en la transmission des valeurs, ou de la religion. L’Instruction serait celle de l’école, elle consisterait en la transmission de savoirs. Dans ce modèle, ce serait une erreur d’avoir transformé le nom du  ministère de l’ « Instruction publique »  en  « Education nationale ». Cependant l’école est aussi un lieu d’éducation, l’enfant y trouve des « copains », commence ainsi le « vivre ensemble ». D’ailleurs, les enfants qui apprennent en dehors de l’école ont un retard  dans leur sociabilité.

     

     

     

    L’instruction.

     

     Certains se sont plaints de la mauvaise qualité du l’instruction en France. Une majorité d’élèves ne saurait ni lire ni écrire en sortant de terminale, les enfants de maintenant ne s’intéresseraient qu’à la qualité du prof. Et non à ce qu’il enseigne : une génération de spectateurs, et non d’acteurs (mais les enfants de 10 ans sont incapables de juger de ce  qu’ils ont appris d’un prof).

     

    Au contraire, pour d’autres, certains progrès sont à constater depuis notre jeunesse : les enfants s’exprimeraient sans timidité, de façon plus intelligente  qu’autrefois, sans confondre une assertion et sa réciproque . Il est vrai que l’orthographe n’est souvent pas leur point fort, (de ce point de vue, regarder les forums sur Internet est instructif !), mais est-ce vraiment important ? Et la qualité du (de la) prof est essentielle : idéalement, c’est un être de chair, comme l’élève, qui se passionne pour le sujet enseigné, qui vous entraîne dans son goût pour la matière enseignée.

     

    En tous cas, l’instruction est absolument nécessaire pour la formation du citoyen. D’ailleurs, une forte proportion de chômeurs sont illettrés(estimation à 10%). En 1914, les « bleus » ne parlaient souvent que leur patois local, ce qui rendait difficile de les commander, d’où l’utilité d’enseigner à tous la même langue.

     

    Elle est essentielle pour permettre à l’adulte d’analyser des situations, d’en faire une synthèse et ensuite de prendre des décisions (par exemple dans l’urbanisme) ; il y aurait par exemple un trou dans les programmes de biologie : si on enseigne bien la biologie moléculaire, on n’enseigne rien sur  les éco-systèmes, et les politiques n’ont pas ce qu’il faut pour prendre des décisions environnementales.

     

    Le programme étudié est un reflet de la société, dépendant de la culture du pays, bien qu’on assiste à une uniformisation des savoirs. 

     

    Mais l’instruction n’est pas tout : les Allemands en 1930 étaient bien instruits, on a vu la suite ! Une bonne éducation SEULE ne fait pas émerger des.hommes libres, certes elle y contribue inlassablement 

     

    La connaissance  doit se construire, c'est un édifice. L'apprenant n'est pas un grand fourre-tout qui ingurgite pêle-mêle des savoirs sans cohérences entre elles. Les connaissances justes mémorisées mais non assimilées seront vite oubliées

     

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    L’Education.

     

      Elle commence à la naissance. Le bébé apprend vite à communiquer ses émotions. Puis les parents sont là pour lui donner les outils nécessaires, lui apprennent à verbaliser, puis à lire et écrire, puis….Le but de l’éducation n’est pas de forcer l’enfant à reproduire les convictions de ses parents, ce serait du formatage, mais à l’amener à choisir les siennes propres au terme de son adolescence, à se réaliser, (voir CR du café débat du 3/12/2016 « nous sommes des produits pédagogiques semi-finis qui doivent mener seuls notre production à terme), à avoir du plaisir à apprendre (même si les parents ne sont  pas très instruits eux-mêmes), à trouver sa place dans la société. Trois qualités importantes, sinon primordiales : la confiance en soi, et l’harmonie avec les autres, ainsi que le courage. Tout cela se fait en rapport avec les parents (accord ou désaccord), car on ne peut rien construire à partir de rien.

     

    A bannir : le formatage, l’interdiction de la critique. L’esprit critique est une nécessité, d’ailleurs.

     

    Pour ce qui est de la vie en société et de la religion, il ne s’agit pas de transmettre la Vérité, toujours fluctuante, mais de montrer des chemins de vie possibles, pour trouver l’harmonie avec soi-même et avec les autres. Pour ce qui est de sciences exactes, à l’exclusion des « sciences humaines » (point contesté), c’est du ressort de l’Instruction.

     

    Si on ne s’occupe pas d’un enfant, il peut devenir autiste : cas cité d’un enfant de 2,5 années ayant un développement qui a fait penser qu'il était devenu autiste à cause issu d’une utilisation intensive d’écran seul dans son coin. L'arrêt de cette utilisation intensive lui a rendu un développement normal.

     

    Qui peut juger d’une éducation ? C’est un reflet de la société. (véracité de ce cas contestée)

     

    Pour la partie négative : apprendre à supporter les revers, les tristesses de la vie.

     

    Remarque : le mot éducation vient de « ducere », guider, et donc on pourrait penser qu’il est contraire à la liberté. Mais l’étymologie est parfois trompeuse !

     

     

     

    Liberté .

     

     La liberté, qui inclut la liberté de pensée et le libre arbitre, serait tout d’abord celle de choisir, et d’assumer ses choix.

     

    Ne pas confondre la liberté avec celle de faire n’importe quoi en nuisant à autrui !

     

     Quand l’Etat se mêle d’éduquer les enfants (autrement que par l’école), comme c’est le cas dans les pays totalitaires, il ne peut y avoir de liberté.

     

    De plus, dans un environnement hostile, totalitaire, où il y a risque d'être ruiné, emprisonné, voire tué pour des idées :

     

    - Celui qui est peu éduqué, inconscient de la situation peut se sentir libre (se laisse manipuler par la pensée dominante et s'y conforme, sans voir de problème).

     

    - Celui qui est éduqué, conscient, indépendant, qui voit les manipulations des foules, qui voit le pays s'enfoncer peu à peu dans un certain totalitarisme ne se sentira pas libre.

     

    Par contre, dans un environnement sain, non totalitaire, ce dernier sera d'avantage libre puisqu'il peut penser par lui-même.

     

    Devenir ce que l’on est ? Oui, mais qui suis-je ? Et ne sommes nous pas des êtres en devenir ? Michel Onfray : « on ne choisit pas d’être pédophile », à discuter !

     

    La liberté peut se définir par son contraire : l’addiction à toutes sortes de drogues , la prison évidemment. Les robots ne sont pas libres !

     

    Les milieux fermés ne favorisent pas la liberté : les enfants reproduisent le modèle qu’ils voient, leur choix est limité. L’exemple de milieux fermés : l’Ancien régime, qui a été violemment écarté par la Révolution Française.

     

    De même pour la société Anglaise qui refusait le droit de vote aux femmes : les suffragettes y ont mis bon ordre.

     

     

     

    La conclusion du président : il n’y a pas d’inquiétude sur notre capacité d’être libre.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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                 La France, pays « charitable » ?

    C’est du moins ce qu ‘en dit l’ »Histoire Mondiale de la France », de P. Boucheron (Seuil), qui date cette tendance à 1954, et de l’appel à la radio de l’abbé Pierre, qui aurait déclenché, plus tard, dans notre République, toutes tendances confondues, les « french doctors » de Médecins sans frontières, et Médecins du Monde, A.T.D quart monde, les Restos du Cœur de Coluche, le Téléthon, et bien d’autres associations. Il a même été proposé de remonter plus loin et de voir dans les lois sociales de 1936 une tendance de notre Républiqueà la charité, mais cela a été contesté : ce serait plutôt une « conquête »…

    En tous cas,   depuis 1945, il a été reconnu que l’Etat  doit aider les précaires, ce qu’il fait  : RSA, Sécu, CMU, AME, etc. Pourtant, cela ne peut être suffisant :  par exemple, en ce moment, nous avons en France des réfugiés sans papiers, dont l’Etat ne peut par définition pas s’occuper, et que nous ne pouvons pas laisser mourir de faim !

     

    Charité versus solidarité.

    La charité consiste à s’occuper de qui vous est cher. C’est un mot employé par l’Evangile, et c’est pourquoi cela dérange ceux qui sont athées. Pourtant, si les chrétiens emploient volontiers ce mot que Saint Paul utilise souvent, et qui évite l’ambigüité du mot amour (philae, eros et agapé), ils n’en sont pas propriétaires. Et puis ce mot a des relents désagréables, et certains ont du mal à se libérer du mépris pour les pauvres, générés par des réflexions, entendues chez des « bonnes âmes », comme « ces objets sont trop bien pour eux », ou encore « on vient me manger dans le main », ou encore du paternalisme, qui a précédé l’Etat « providence » créé en 1945.

     Les athées et agnostiques préfèrent le mot « solidarité ». Pourtant, ce dernier terme a un sens légèrement différent, dans la mesure où il ne suppose pas de relations personnelles entre l’accueillant et l’accueilli (« bénéficiaire » pour les restos du cœur) ; c’est un mot volontiers employé par les responsables politiques.

    La charité ne s’adresse pour certains qu’aux personnes en état de détresse, comme par exemple aux victimes de l’incendie de Londres, ou de la guerre en Syrie. Et c’est vrai que nous voyons souvent des cas de détresse, comme celle, au Moyen Age, de ce pauvre qui a apitoyé Saint Martin. Pourtant, la mendicité est parfois interdite dans nos villes.

     Pour certains, la charité, contrairement à la solidarité,  s’adresse au prochain, quel qu’il soit, qu’il fasse partie de son clan ou non : l’écoute, la sympathie et l’empathie sont ses qualités principales, applicables à tout le monde. Elle l’aidera par tous les moyens, et pas seulement matériels : une présence humaine, une aide à retrouver du travail, à sortir d’une dépression, ou simplement à partager un repas ou une activité….

               Il est vrai que « faire la charité » à une personne qui n’a rien demandé humilie cette personne !

    La       La charité profite autant à l’accueillant qu’à l’accueilli : c’est une constatation que tous les bénévoles font.

    Elle concernerait plus le niveau personnel ou associatif, la solidarité étant plus l’apanage de l’Etat.

     Enfin la charité, dans sa version moderne, ne fait rien sans l’assentiment de la personne aidée : « jamais sans toi ».

     Les aides « solidaires » ou « charitables » peuvent être à très court terme (par exemple au « Samu social » ou aux « Restos du cœur »), ou à plus long terme comme la recherche d’un travail.

     En conclusion de ce paragraphe, tous les présents étaient pour la solidarité, chrétiens ou pas. Mais les chrétiens croient qu’ils devront rendre compte de leurs actes pour  « entrer au paradis » (dit par un athée, le paradis n’étant plus un mot d’actualité dans les Eglises).

     

    La solidarité.

     La solidarité, avons nous dit, est organisée par l’Etat, en Europe Occidentale, plus qu’aux USA ; c’est, si l’on veut, un paternalisme d’Etat. Le cas de l’Allemagne est spécial : il existe un impôt de solidarité, récolté par l’Etat et reversé aux œuvres caritatives de la religion indiquée par le contribuable (pas d’impôt pour un athée).

     Mais la solidarité est elle bien gérée ?

                Certains ont des doutes. En premier lieu, elle ne marche que si les agents de l’Etat font bien leur travail.

                 Et puis le problème est que la personne aidée ne sait pas d’où vient cet argent qu’on lui donne, et ne peut dire merci ! En plus, le nombre d’aides différentes peut être important, et on se peut se perdre dans toutes ces aides accordées, qu’il faudrait recenser personne par personne (le sont elles ?).

     En plus trop de solidarité aboutit à de l’assistanat, à donner du poisson plutôt qu’à enseigner la pêche, ce qui n’est pas le but recherché !

     

     Question : la solidarité s’étend elle à tous les êtres humains ? Il est à remarquer que le nombre de personnes ayant faim dans le monde n’a pas augmenté depuis 1945, alors que le nombre d’humains a doublé.

     Le premier devoir de solidarité de l’Etat est de trouver du travail à tout le monde. Pour cela il doit s’occuper autant de la production (« l’offre ») que de la redistribution (« la demande »). C’était le cas pendant les « 30 glorieuses », mais cela ne l’est plus, suite à la compétition entre les différents quartiers du « village planétaire ». Depuis une dizaine d’années, la France a créé bon nombre d’emplois, contrairement à ce qui a été dit,  mais pas assez pour compenser l’arrivée supplémentaires de candidats au travail.

      Il faudrait que l’humanité travaille plus en coopération (cf. Airbus) qu’en compétition (cf. délocalisations)!

     Faudrait-il que les retraités abandonnent certains privilèges liés à leur génération très chanceuse ?  En tous cas, généralement, ils ne gardent généralement pas tout leur argent pour eux, et aident leur famille en cas de besoin.

     La solidarité, comme la charité s’étend elle aux animaux ? On peut être ému par les souffrances des bébés phoque, le sommes nous pour la sole que nous grillons dans notre poêle ?

    Conclusion d’André : pour aider quelqu’un, il faut d’abord  avoir de l’estime pour elle. La solidarité n’est pas nouvelle : on peut en trouver des traces dans le préhistoire, en direction d’handicapés. Enfin il est important de connaître la culture de l’autre.

     Conclusion de Bruno : pour le logement, il faudrait permettre de fabriquer des logements précaires, malgré le barrage de certaines communes. Enfin, n’y aurait-il pas trop de pêcheurs (sachant pêcher donc) pour une réserve de poisson limitée ?

     

    Compte rendu rédigé par Benoît Delcourt

     

     

     

     

     


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  • Compte-rendu du café débat du 10 Juin 2017 :

     

    « Face à l'ambivalent pouvoir conféré par la connaissance,
    aurons-nous la sagesse d'en disposer pour le meilleur? »

     

    Connaissance.

               Ethymologiquement, connaissance signifie naissance avec ; c’est ainsi que je nais à la géométrie en apprenant les théorèmes de base. Et si je suis « né », je peux agir ! 

    Elle peut être livresque ou tirée du vécu. On ne peut la confondre avec l’avis de la majorité, mais de l’analyse des faits.

    Elle a trait aux sciences, certes, mais aussi aux arts et aux lettres, là où l’intuition joue un plus grand rôle, et où rien n’est « démontré ».      De ce point de vue, le cas de Pompidou, littéraire plus que scientifique, est exemplaire.

    Une image : la vérité est un cercle, et la connaissance est un polygone enfermé dans ce cercle, donc toujours de moindre surface !

    La connaissance et l’érudition sont liées. Pourtant l’érudition, une connaissance pour la connaissance, serait marginale, car volontairement découplée de l’action. C’st toute l’opposition entre « tête bien faite » (attribuée à Montaigne) et tête bien pleine (à Rabelais) ; un équilibre entre les deux semble souhaitable.

     

    Connaissance et action.

     

    Il y a trois sortes d ‘attidudes :

             Ne pas savoir, mais agir (cela semble le cas de Donald Trump, le climato-sceptique) , savoir et ne pas agir (science fondamentale, institutions de l’ONU ou de l’Organsiation internationale du travail, sans moyens de faire appliquer les lois), et enfin savoir et agir (ingénierie).

    Cette ambivalence entre connaissance et action serait un avatar de l’opposition séculaire entre le « spirituel » et le « matériel ».

    Le manque de connaissances serait évident dans la défaite de 1870.

    Conjuguer Force et action est le meilleur moyen de dominer.

    La connaissance et l’action sont deux pouvoirs différents. On sait que dans un société équilibrée, il faut que le pouvoir (politique, dans l’action) soir équilibré par un contre-pouvoir, dont fait partie la connaissance : on ne peut faire ce qui est contraire à ce qu’on sait. Question : les politiques ont-ils des connaissances suffisantes ? Difficile à dire, mais en tous cas, un homme politique doit s’entourer de personnes qui ont ces connaissance!

             Le cas de deux diplômés en philosophie a été cité : l’un a choisi d’être avocat, l’autre chef d’entreprise. Qu’est ce que cela a à voir avec la philo ? Beaucoup ! Ce qu’ils ont appris dans ces études leur sert dans leur façon de défendre des mis en examen ou de gérer des humains. Ils sont passés, disent ils, de la théorie à la pratique.

     

              Les risques du savoir.

    Le savoir n’est pas sans danger. Exemple : le « couteau suisse » en Biologie, inventé par deux chercheuses (une Française et une Américaine) , qui permet de couper dans l’ADN les parties indésirables, et modifier ainsi le génome. Magnifique « avancée » (niveau prix Nobel), mais dont les risques d’eugénisme sont évidents, sans compter qu’on ne peut imaginer toutes les conséquences (une « commission d’éthique », comme on fait en France, serait elle un bon par-feu ?). Autre exemple plus lointain : la découverte par Fermi et ses étudiants, que les neutrons ralentis pouvaient amener à un réaction en chaîne, à la bombe atomique. Dans ces cas, l’excitation des scientifiques, bienvenue à première vue, n’exclut pas une utilisation inopportune de leurs résultats.

    Dans tous les cas, ces risques seraient liés à un climat de guerre, militaire (bombe atomique) ou économique (dividendes gigantesques).

    Les grecs connaissaient déjà ces risques : voire le mythe de Prométhée, puni pour avoir enseigné le feu aux humains(voir le texte d’introduction). Cependant, Prométhée est inséparable de son frère Epiméthée, qui avait oublié l’Homme dans sa distribution des dons aux divers animaux…Le mythe de Prométée se prolonge chez les chrétiens par la figure de « Lucifer », celui qui apporte la lumière, autre nom de Satan ! Et aussi de Léviathan, qui fait peur !

    Ce risque du savoir a été ressenti à toutes les époques : sous la révolution : «le peuple n’a pas besoin de savoir lire », « la République n’a pas besoin de savants » (Lavoisier) ; jusqu’en 1945, les femmes étaient exclues des études au delà du brevet ; dans certains pays musulmans, l’école ne sont que « coraniques » ; certains des Etats-Unis refusent l’enseignement du Darwinisme.

    Autre inconvénient : le savoir avance à une vitesse souvent plus grande que le droit. Par exemple, il semblait normal il y a une siècle d’arroser ses plantes avec l’eau du puits. Mais l’électrification a amené des pompes très puissantes, qui peuvent s’attaquer au niveau des nappes phréatiques. Il a fallu beaucoup de temps pour que créer une autorisation de pomper à ces vitesses, et des dégâts ont eu lieu pendant ce temps. Dans le même sens, il faudrait maintenant rationner l’utilisation des automobiles et des avions, pour limiter le réchauffement climatique : nous n’y sommes pas encore ! Une autre solution pour ce problème serait peut-être de limiter l’expansion démographique, comme proposé en 1972 aux USA.

     

                     Les bienfaits du savoir.

    Toutes les connaissances accumulées depuis un siècles ont permis d’éviter la famine à quelques milliards d’humains,  alors que la population de la terre a doublé ! Ce qui n’empêche d’ailleurs pas que 40% des humains soient mécontents de leur sort !

    Les actions les plus spectaculaires que nous connaissons sont liées à la réalisation de « projets », où l’on coordonne  les acquis de différents domaines, comme Airbus, ou, plus modestement les «robots cueilleurs de pommes »( pas encore tout à fait au point, paraît-il).

    Dans le même ordre d’idées, l’équipée de Rosetta n’aurait pas été possible sans  des connaissances approfondies dans beaucoup de domaines.

    Et puis le savoir engendre le savoir. Par exemple, la connaissance des planètes du soleil a permis la découverte de la dernière planète ; celle du tableau de Mendeleev a pemis de trouver d’autres éléments qui manquaient sur ce tableau…..

     

                  L’Education nationale.

    Cette institution a été très critiquée. Elle masquerait aux enfants la nécessité de faire des efforts pour apprendre, privilégiant l’aspect ludique qu’on constate chez beaucoup de sujets. (point contesté). Même, elle « priverait «  25% des enfants de savoir lire et écrire !

    Quand on a installé le protocole « qualité totale » chez Renault, les ingénieurs ont mis du temps à comprendre son utilité. (voir à ce sujet le commentaire détaillé n°2 tout en bas de cette page) Pourquoi n’y a-il pas un protocole similaire dans l’E.N. N’y aurait-il pas un nombre important de parasites parmi les enseignants (réaction : un être humain n’est pas une voiture !).

     

                      Les conditions de l’apprentissage scientifique.

    Une qualité primordiale est l’humilité : on n’avance en science que par des « coups de pied dans le derrière ».

    Il a été avancé que la science découlait du « bon sens », par opposition au « sens commun ». Vive contestation ! On ne pourrait pas dire que Newton ait résisté à l’accusation de sorcellerie, en exposant que les masses avaient  une action à distance, uniquement avec du bon sens ! Et quid de la physique moderne, qui est absolument contraire au bon sens, comme au sens commun ? (Sur ce point, lire le droit de réponse dans le commentaire n°1 de ce texte, en bas de cette page.)

    Plutôt que de bon sens, il a été proposé de mettre en avant la remise en cause de ce qu’on pensait jusqu’alors, recadrage souvent difficile. Il est même parfois nécessaire de lutter contre le formatage acquis par l’éducation.

    Il a été remarqué que l’apprentissage se fait maintenant aussi dans le cadre de l’entreprise.

     

                  Internet et la diffusion des connaissances.

    Internet semble un moyen extraordinaire pour la diffusion des connaissances….. pour ceux qui savent s’en servir. Pour les autres, ce serait plutôt le contraire, car sur ce réseau traînent des « fausses nouvelles » qu’un esprit critique peut éliminer. Or l’esprit critique est précisément ce que l’E.N. est chargée d’enseigner, et ceux qui n’ont pas réussi à l’avoir sont désavantagés.

    Ce problème n’est pas vraiment nouveau : au 15ème siècle, du fait de l’invention de l’imprimerie un peu avant, les connaissances sur la bible ont explosé, ce dont à profité Luther : des traductions de la Bible ont été faites par les protestants, qui n’étaient pas identiques à celles des catholiques. Mais cela ne profitait guère à la majorité des humains, qui ne savaient pas lire!(Sur ce point, lire aussi  le droit de réponse dans le commentaire n°1 de ce texte, en bas de cette page.)

     

    Dans sa conclusion, André Hans a regretté qu’on n’ait pas plus parlé du pouvoir de la connaissance.

                            Compte rendu rédigé par Benoît Delcourt

     

     

     

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  • Compte-rendu du café-débat du 22 Avril 2017 :

     

                                 Peut-on travailler moins et vivre mieux ?

      Le travail dans l’Histoire.

      Le mot travail vient de « tripalium », qui était un instrument de torture.

     Dans l’Histoire lointaine, il faut distinguer, selon l’école de Francfort (cf Hanna Arendt), deux postures différentes par rapport au travail :celle de l’homo faber, qui travaille pour survivre, et celle de l’homo laborens, qui travaille pour le profit d’autres personnes, d’une caste supérieure et dispensée de travail.

     La spécialisation du travail apparaît au néolithique, avec le développement des échanges. Chez les Romains, la frontière entre travail et loisirs n’est pas nette

     Au Moyen Age, la notion de travail est encore floue : l’Eglise n’en parle pas, elle donne la prééminence à la prière : un jour sur deux est férié pour rendre hommage aux saints. Pourtant, le travail étant majoritairement agricole, il fallait bien, tous le jours, traire les vaches !.

     Apparaissent les manufactures, en ville plutôt qu’à la campagne (point contesté : beaucoup de villes au contraire sont apparues  autour d’usines, comme les mines par exemple).  On assiste alors au début de la concurrence entre mains-d’œuvre, qui n’a fait qu’augmenter jusqu’à nos jours. La notion de productivité daterait du 11ème ou 12ème siècle.

      Le travail aujourd’hui.

                          Motivation

     La motivation pour le travail augmente avec la positon dans la hirérarchie : il est important de ne pas être un simple exécutant, surtout que les décideurs ont tendance à décider suivant leurs propres intérêts, au mépris de ceux des exécutants.

      Des stages, à destination des managers, sont parfois organisés pour « motiver une équipe ». Comme source de démotivation, on peut citer l’exposé de tableaux de chiffres indigestes ou même incompréhensibles, le risque de burn-out qui peut mener au suicide, l’accroissement de la charge de travail due au fait que les postes des employés partant à la retraite ne sont pas toujours remplacés,

                          Conditions de travail.

     Le travail se fait maintenant à « flux tendu », notamment dans l’automobile.  Il demande un long apprentissage, qui se fait mieux en Allemagne qu’en France.

     La comptabilisation des heures de travail n’est pas toujours facile, notamment pour les cadres : le management est surtout basé sur l'atteinte d'objectifs ce qui conduit à d'énormes différences entre travail prescrit et travail réel, le deuxième étant plus élevé. Pourtant, il y a  des cas où il est moins élevé ( réunionite  par exemple). D ‘autre part, ne conviendrait-il pas de compter aussi le temps de transport ?

     Le travail se fait maintenant avec des outils performants, qui amènent à des productivités considérables. Le fait d’avoir deux ou plusieurs métiers a tendance à être plus fréquent (cf les bûcherons du Canada).

    Productivité et marketing 

     Question : y-a-t-il dans l’industrie de l’obsolescence programmée ? les ingénieurs Renault présents affirment que non. Pourtant, il est certain qu’en 1945, les industriels Américains plongeaient les tout nouveaux bas nylon dans des bains d’acide pour les faire filer plus rapidement. Dans le même ordre d’idées, on trouve sur internet des astuces pour réparer tel ou tel objet:  certaines sociétés (dont Apple) modifient les modèles suivants pour rendre la réparation toujours plus difficile.

     Les produits fabriqués répondent-ils toujours aux « besoins » des consommateurs ? Par exemple, est-il important d’étudier le bruit d’une fermeture de porte d’automobile ? la réponse des ingénieurs est oui : la qualité perçue compte autant que la qualité réelle.

                            Divers.

     Tout le monde s’accorde à dire que l’éducation est l’atout prioritaire pour trouver un emploi.

     Le travail, en France, est largement subventionné : des dizaines de milliards vont aux entreprises, pour leur permettre d’être compétitives.

     Enfin il a été remarqué que le titre de l’introduction suppose implicitement que le travail ne procure aucun plaisir, comme si, pour être plus heureux, il fallait moins travailler. L’expérience de beaucoup d’entre nous indique le contraire.

       Pourquoi le chômage.

    Le problème du chômage a été traité récemment au café-débat

     . Le site « France-Inflation » donne les chiffres suivants pour le chômage 

     3% en 1975, 7,7% en 1984, 7,5% en 2001, 7,2% en 2008 et 10% en 2017.

     Parmi les causes du chômage, on peut distinguer :

                L’augmentation de la productivité. A ce propos, la compétitivité serait un devoir : entre deux objets de même qualité, le consommateur choisira naturellement celui qui est moins chers, même si c’est de peu. Il faut être conscient de la concurrence  entre  fabricants français et étrangers, les attentes des clients sont évolutives, il faut sortir le produit qui correspond le mieux aux attentes clients, qui sont basées sur le Coût, la Qualité, le Délai, coté chef d'entreprise, il y la rentabilité à obtenir afin de faire perdurer l'entreprise et donc les salariés. Le sujet de la compétitivité a été déjà abordé dans ce café-débat : voir

                       Signalons que ce sujet de la compétitivité a déjà été traité au café-débat.

                L’augmentation de la population active, notamment celle des femmes « actives », qui ont pris depuis quarante ans, la place qui leur revenait sur le marché du travail (un homme a-t-il le droit de le dire sans soulever un tollé féminin?)., tout en créant elles-mêmes du travail,  dans les crèches par exemple..

                La mutation rapide du travail (Uber par exemple). Or le changements en économie ne se font que lentement, et la destruction des emplois se fait plus rapidement que la création..

     Le développement des produits nécessite des investissements colossaux, que l'entreprise ne peut assurer qu'en ayant recours à des emprunts, les investisseurs placent leurs capitaux là où cela rapporte le mieux avec le minimum de risques. Tout cela prend nécessairement du temps ! ( des histogrammes ont été passés pour montrer la recherche d'équilibre entre les flux négatifs et les positifs).

                La saturation de la demande dans certains secteurs, comme l’agriculture.

                Les politiques d’austérité, et leur vision uniquement comptable.

                 Le non-partage du travail.

                 Le problème des équilibres financiers à respecter. Et notamment des retraites qui durent beaucoup plus longtemps  qu’autrefois.

                L’ « envie réelle de bosser » , où que ce soit (même à l’étranger), et qui manque chez certains. Deux exemples : la réunification de l’Allemagne, qui a amené des gens de l’Est à venir travailler à l’Ouest, et l’accueil par le France des « pieds-noirs », qui ont courageusement trouvé leur place dans l’hexagone. A ce propos, il a été dit que les immigrants sont des personnes qui ont une grande envie de travailler, pour nourrir leur famille, et qui mettent au service de notre pays toute leur éducation et leur courage (il leur a fallu sortir de chez eux, souvent dans de conditions périlleuses). L’attitude de xénophobie à leur égard est parfaitement déplacée..

                Le manque de confiance en soi, notamment pour les non diplômés , dont s’occupe d’ailleurs l’Ecole de la deuxième chance.

      La mondialisation et le chômage. 

    Comme on sait, le chômage de masse est apparu dans notre pays du fait de la mondialisation, sans doute mal gérée par l’Union Européenne (« concurrence déloyale »), et par la politique Française. A ce propos, le partage du travail est sans doute une nécessité pour le futur, mais un pays ne peut le décréter tout seul, en pensant que les autres suivront (comme sous Louis  XIV). Certes, cela peut relancer la consommation, mais, dans un pays qui importe plus qu’il n’exporte, cette relance profite surtout  aux pays exportateurs Chine ou Allemagne , et crée de la dette supplémentaire (cf. aussi l’arrivée des socialistes en 1981), Même remarque pour le revenu universel : même si on y croit pour le futur, cela ne peut se faire que de façon concertée. Nous ne sommes plus comme il y a deux cents ans, où le travail était en majeure partie agricole et les échanges étaient moins importants : une relance avait automatiquement comme corollaire .une augmentation de l’activité nationale.

      Il a été rappelé que la mondialisation a eu des effets très bénéfiques pour un milliard d’humains, qu’elle a sortis de la misère.

     Le travail et l’écologie.

     Le travail est un facteur de « destruction de la planète ». Par exemple, le fait de pêcher peut avoir pour conséquence la raréfaction du poisson, c’est pourquoi il y a des réglementations à respecter.

      De ce point de vue,  la limitation du travail serait un point positif. Il faudrait même, pour chaque diminution du temps de travail, exiger des compensations écologiques.

     On pourrait également revenir à des véhicules plus légers, dons consommant moins.

     Pour conclure

     Plusieurs reformulations du titre ont été proposées :Parmi elles :

     Serions nous plus heureux si nous travaillions moins ?:

     Travailler mieux, en ce sens au niveau organisation du travail et outils ainsi que leurs usages, et vivre autrement puisque vivre mieux dépend de chaque individu.

                                                 C.R. fait par Benoît Delcourt, aidé de quelques autres personnes.

     

     


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  • Compte rendu du café débat du 25 Mars 2017, dont le thème était : 

       A l'ère du numérique, que devient notre identité, jusqu'où va-t-on aller ? 

    Le débat proposé ciblait les impacts du numérique sur l’identité et la vie privée, il est apparu que pas mal de propos ont été exprimés sur l’usage d’Internet. 24 personnes étaient présentes, il y a eu 22 interventions, elles sont ventilées suivant sept thèmes, en constatant que le plus débattu a été  la vie privée. Voir annexe, avec l’ordre chronologique d’intervention entre parenthèse (x).

    En synthèse : beaucoup de propos énoncent une crainte par rapport à la non maîtrise de l’outil et la peur de se faire manipuler et piéger, il semblerait que cela va trop vite et trop loin, plusieurs personnes sont demandeuses de conseils. D’autres craintes ont été formulées à l’égard des jeunes nés dans cet univers, ils seraient les plus exposés de par leur utilisation intensive.

    Différentes remises en causes sur le mode de vie ont été exprimées :  (13) l’utilisation du temps (multiples sollicitations, addiction),  l’espace et distances (on sait ce qui se passe aux quatre coins du monde et pas forcément dans notre environnement proche), les nombres (notamment les amis), la protection de la vie privée.

    (14) L’utilisation du numérique est bénéfique sur différents points de l’identité, notamment l’ADN pour lutter contre la criminologie. Aspect bénéfique dans la vie quotidienne pour les recherches d’horaires des transports, de l’organisation de voyages, …

    Des analogies ont été exprimées avec des régimes totalitaires (8), notamment le big brother (7, 8) décrits dans le livre 1984 de George Orwell publié en 1949, (11) le livre ‘Le cercle’ de Dave Eggers, ‘le meilleur des mondes’ de Aldous Huxley paru en 1932, (17) la Stasi ministère de la sécurité de l’Etat de la RDA créé en 1950. Ce débat a éclairé certains sur la vigilance à avoir au regard de tout ce qui peut être dit ou écrit, et se munir de protections.

    A plusieurs reprises il a été dit ‘on ne sait pas où on va aller’.

    A noter que le sujet de la greffe de puces électroniques dans le cortex n’a pas été commenté.  

    Une proposition de conclusion a été formulée (22), elle peut être retenue : le danger c’est que la société ne devienne que numérique et qu’il n’y ait qu’une identité numérique, il faut pouvoir s’exprimer en ayant des relations humaines et ne pas subir les différentes intrusions du numérique dans la vie quotidienne, notamment ne pas supporter d’être en permanence surveillé.

    Annexe ventilation des différentes interventions suivant les thèmes, avec leur ordre chronologique :

    I/Identité : (1) le secrétaire du café débat donne un exemple, il peut connaitre l’IP de chaque membre du café débat et les lecteurs des textes sur le blog, ceci à titre indicatif, et cela peut aller plus loin pour des professionnels de recherches d’informations, (4)qui peuvent même en faire commerce. (6) nos identités sont multiples selon les critères sur Internet, notre identité est différemment attribuée, d’abord comme enfant par nos parents, puis comme consommateur, puis comme citoyen. (12) avant c’est à 16 ans que les jeunes regardaient des films porno, maintenant c’est à 12 ans, ceci n’est pas anodin cela forge une certaine forme d’identité. (21) l’Internaute a plusieurs identités.

    II/Vie privée : (2) la frontière entre vie privée et vie publique est de plus en plus indéterminée voire déstructurée, intériorité / extériorité brouillage entre les deux avec Internet, Régis Debray parle de Médiologie *. (5) Sur face book il y a possibilité de choix d’échanger public ou privé, ma fille a refusé d’être sur ma liste d’amis. Je m’interroge sur les objets connectés qui auront la possibilité de nourrir les big datas. Apple a refusé de dévoiler ses algorithmes pour décrypter les informations en cas de meurtre. (7) les objets connectés je les déconnecte, DGE et DGSI vont être super contents.  Les DRH se servent des informations concernant les profils des utilisateurs des réseaux pour leurs recrutements. (11) comme dans le livre ‘le meilleur des monde’ chacun sait tout sur tout le monde, j’ai beaucoup d’inquiétudes, ça va tellement vite, de même la géo-localisation m’inquiète, il faut rechercher des règles pour faire des tris. (12) on ne sait pas ou on va aller, les GAFA ont tellement de pouvoir (à ce propos il a été mentionné que le Danemark a mandaté un ambassadeur auprès des GAFA (8)). (15) avant il n’y avait pas de vie privée notamment dans les campagnes.  il a été rappelé les dictons ‘pour vivre heureux vivons caché’, ‘voir sans être vu’, sont-ils toujours d’actualité ? (19) entre trop de surveillance et pas assez, entre trop d’intrusion dans la vie privée et l’indifférence, le choix est de privilégier la protection du citoyen lambda, nous sommes en train de nous rapprocher du mode vie du XIXe siècle ‘tous dans la même pièce’, il faut se poser la question ‘quels sont les domaines dans lesquels on souhaite avoir de l’intimité ?’ (21) frontières entre vie privée et publique, qui gère ces frontières ?

    III/Domaine professionnel : (10) je pense que nous vivons une révolution numérique et on ne voit pas ce qui va arriver, ce que l’on va en faire, le matin j’ai 150 mails, on est en permanence surveillé, le droit à la déconnexion est arbitraire, les cadres doivent être joignables quelque soit le moment, il faut faire un rapport dans l’immédiat, beaucoup de fausses informations, je suis dans les ressources humaines, je ne sais pas me protéger, on peut prendre des cours mais cela va tellement vite. (12) en entreprise on sait tout à tout moment où on est situé.

    IV/Risques et dangers : (3)  ce débat a raison de nous avertir des dangers qui nous guettent,  chacun peut se protéger, on peut crypter ses échanges, on pense que cela n’a pas d’importance, on se fait de l’auto censure.  (4, 5) tous les appareils connectés peuvent alimenter les GAFA, et je m’interroge. (8) une véritable intrusion dans la vie privée par exemple proposition de services / géolocalisation, au niveau sécurité, un régime totalitaire peut s’en emparer, un pouvoir peut aller très loin. (12) les enfants peuvent voir des films porno. (14)  c’est dangereux pour les gens qui commencent à utiliser les médias numériques, ce sont des outils à manier en connaissance de cause, il faut se méfier, les gens le croient parce que c’est écrit. (16) c’est la jeunesse qui s’expose le plus, c’est à leurs risques et périls, le droit à l’oubli n’est pas respecté, l’effacement des écrits doit être renforcé, certaines personnes en arrêt de maladie sont pistées par les DRH sur facebook.

    V/Incidences sur les comportements, modes de vie, société: (2) la remarque ‘lorsque c’est gratuit, c’est que vous êtes le produit’ a été comprise pour le domaine du bénévolat, il a été mentionné que cela  concernait les multiples sollicitations sur Internet,   (4) on vient d’une civilisation où les individus étaient très reliés entre eux, et on est passé au moi je, les GAFA sont allés dans ce sens notamment facebook, le moi je est renforcé par ce que je dis. La conséquence, si je sais tout des autres, je peux en faire commerce, depuis un mois je suis sans arrêt sollicité par une pub de radiateurs,   (13) on maîtrise de moins en moins son temps.

    VI/Informatique et liberté : (9) ne pas être pessimistes par rapport aux risques de l’informatique, ne pas se laisser influencer, la principale liberté c’est de choisir et d’acheter sans être influencé. En ce qui concerne la crainte du pouvoir politique qui utiliserait mal à propos ces outils, on peut constater que même le Président Donald Trump n’a pas tous les pouvoirs. (18) faire appel à son libre arbitre.

    VII/Conseils : (17) faire clic droit et choisir restreindre cet expéditeur, s’intéresser qu’aux mails où vous êtes destinataire, se discipliner, être vigilant.

    *Médiologie:  Science qui étudie le domaine des interactions entre une technique et une évolution culturelle, celui des effets d'un médium sur les conduites sociales et mentales ou ceux d'une représentation sur l'état du monde.                                                                                                         

    Daniel Soulat 27/03/2017


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