• Compte rendu du débat du 08 Juin 2013: Faut il oser prendre des décisions qui dérangent ?

    La décision c’est d’abord un problème à résoudre, générant souvent des conflits issus de points de vue différents. Afin de les réduire, il faut justifier et faire de la pédagogie, en rappelant le contexte.

    Bien souvent il faut voir l’aspect collectif par rapport à l’aspect individuel, et savoir que la décision a des interactions sur d’autres domaines, ceci conduit à être vigilant quant aux avis des experts qui ignorent ce qui n’est pas de leur domaine. Au-delà des décisions se pose la question « qui va les faire appliquer ? ».

    Parfois cela ressemble à de la dissidence, par le refus de suivre, il faut oser dire que l’on n’est pas d’accord avec sa famille ou sa hiérarchie, il faut du courage, de la volonté, voire de l’audace, s’exposer à l’opprobre des autres.

    La décision n’est pas forcément économique, technique, mais morale par rapport à la personne elle-même, il faut savoir ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas, apprendre à se connaître.

    Décider en connaissance de cause, c’est connaître les risques qui ne sont pas toujours faciles à identifier, mais faut il toujours prendre des décisions ? Cela dépend aussi du temps, court terme ou long terme. Quand on est en responsabilité il faut oser tout en étant conscient de la conséquence de ses actes.

    Des choix reposent sur d’autres éléments que la décision, par exemple du savoir vivre.

    Plusieurs domaines de décisions on été pris comme exemples de décision qui dérangent :

    Fermeture d’usine, démission du Pape Benoît XVI, faire rentrer son père dans une maison de retraite, ne pas négocier avec les preneurs d’otages.

    Certaines décisions sont gravissimes, notamment celles qui conduisent à décider de se suicider, d’autres ont des conséquences lourdes, par exemple celles d’avoir des enfants.

    La gestion de fin de vie est difficile concernant les décisions à prendre, en même temps en fonction de l’âge on n’est plus capable de décider soi même.

    Parfois il faut prendre des décisions qui font du bien là où cela fait mal à celui ou celle envers lesquelles elles s’adressent, les conduisant eux mêmes à prendre des décisions qu’ils n’auraient pas prises d’eux mêmes sans avoir été « ébranlés ».

    En guise de conclusion, on peut dire que la vie est une succession de prises de décisions. Tout le monde n’a pas les facultés pour décider, ni forcément la légitimité. Certaines personnes refusent de décider pour ne pas prendre position et assumer. Mais comme le dit l’adage « il vaut mieux décider de se couper le doigt, avant d’en arriver à se couper le bras pour ne pas avoir décidé avant ».

                                                                                                                                                                                     Daniel Soulat


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