• Après Fukushima, faut-il sortir du nucléaire ?

  • Commentaires

    1
    wilk
    Mardi 17 Juillet 2012 à 09:21

    Ta conclusion est biaisée. Comme si accepter le risque nucléaire permétait de ne pas avoir à changer nos habitudes.

    Comme tu le dis pourtant toi-même (mais pas assez proportionnellement), c'est la raréfaction des énergies fossiles qui va changer complètement la donne. Hors le nucléaire ne contrebalance absolument pas ce point, oubien il faudrait construire non pas 10 réacteurs mais 5 fois plus qu'actuellement (en France, à l'étranger c'est bien pire). Hors ces nouveaux réacteurs ont un coût plus élevé et qui va continuer à augmenter au fil des accidents et des démantellements.

    Donc soit tu ne fais que poser une question pour les dix ans à venir, dans ce cas évidement le mieux est de ne rien faire. Mais si comme je le pense tu veux regarder un peu plus loin ta conclusion doit inclure d'autres paramètres sur le long terme.

    2
    Jean-Jacques
    Mardi 17 Juillet 2012 à 09:21

    Bien sûr, l'électricité ne représente en France que 17 à 20% de la consommation totale d'énergie, et il est certain que lorsqu'il n'y aura plus de pétrole ni de combustibles fossiles, on ne pourra les remplacer par de l'électricité qui ne convient pas pour tous les usages.

    Mais le sujet du débat était l'électricité d'origine nucléaire, et en particulier la possibilité ou non de produire la quantité nécessaire à nos besoins, que ce soient les besoins d'aujourd'hui ou de demain, uniquement par des sources renouvelables. La question de la transition énergétique est donc double :

    - le "tout renouvelable" est-il possible à terme, et quels problèmes cela pose t-il ?

    - si c'est possible, combien de temps faudra t-il  pour y arriver, et dans l'intervalle, qui risque d'être plutôt quelques dizaines d'années que quelques années, faut-il maintenir une production nucléaire y compris en construisant de nouvelles centrales ?

    Si la réponse est "oui", accepte t-on le risque que cela comporte ? Et si on dit non, que fait-on, puisqu'on ne peut non plus oublier la question de l'effet de serre ?

    Et là je ne parle que de la France, pour le monde entier c'est encore autre chose, ce serait plutôt : peut-on prendre le risque de brûler tout le charbon en attendant des jours meilleurs ou une catastrophe annoncée ?

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