•  ‘Nos valeurs Républicaines sont-elles recevables dans toutes les cultures ?’

     

    17 personnes présentes ont émis 30 commentaires et la conclusion du café débat.

     

    I/ Rappels, la République Française est fondée sur :

    -       Des valeurs, des principes, les Déclarations des Droits de l’Homme, une souveraineté, une constitution, des symboles.

    I-1/ Les valeurs annoncées par la devise « Liberté Egalité Fraternité » reposent  sur celles mentionnées dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 Août 1793, reprises ultérieurement dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en 1948, et dans la Constitution de 1958.

    I-2/ Les principaux principes sur lesquels s’appuie la République :

    -       L’Article 1 de la Constitution de la Ve République 1958 contient :

    La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale.

     

    -       La loi de séparation des Eglises et de l’Etat décembre 1905 contient :

    Article 1er : La République assure la liberté de conscience, elle garantit le libre exercice des cultes.

    C’est l’application stricte de la laïcité.

    I-3/ Le respect des droits de l’Homme et du principe de souveraineté nationale (le pouvoir appartient à la nation, c'est-à-dire à l’ensemble des citoyens).

    I-4/ Les symboles de la République Française :

    -       La devise, le drapeau tricolore, Marianne, la Marseillaise, la fête nationale du 14 Juillet, le coq.

     

    II/Valeurs : vu dans le CD« Les Valeurs occidentales : quelles sont-elles et mode d’emploi ? ». Les « Valeurs » sont des principes auxquels doivent se conformer les manières d'être et d'agir, ces principes étant ceux qu'une personne ou qu'une collectivité reconnaissent comme  idéales… Elles constituent une morale qui donne aux individus les moyens de juger leurs actes etc….

    II-1/ Origine :La plupart des valeurs républicaines, notamment Démocratie, Liberté Egalité Fraternité, proviennent de la pensée Grecque, et de la Bible avec ses valeurs (sacrées) tombées dans le domaine public (profane) notamment la Fraternité. Les valeurs occidentales du type Judéo Chrétiennes, Gréco Romaines ont été rediffusées à la Renaissance, puis le mouvement des Lumières (émancipation) a été à l’origine de la Révolution Française. En Angleterre, il y a eu l’Habeas Corpus (présomption d’innocence) qui a permis que les individus puissent manifester pour leurs droits élémentaires. Au Danemark, via un philosophe des Lumières, il y a eu la liberté d’expression écrite et orale, et la diffusion. L’histoire coloniale a conduit à classer les populations selon leur origine.

     

    II-2/ Partage : L’individu est autonome, il a un statut, il est au sein d’une communauté, ceci diffère selon les pays, par exemple la République en Irlande a une constitution appuyée sur des valeurs catholiques, en Pologne il y a une forte pression religieuse.Bon nombre de pays partagent nos valeurs, avec des exceptions car cela dépend de leurs applications.

     

    II-3/ Comment sont-elles diffusées, à l’école avec des manuels scolaires et l’instruction civique. La langue commune facilite cette tâche. Autrefois au service militaire des éléments de civisme étaient rappelés. Il existe un guide du citoyen.

     

    II-4/ A quoi servent elles : notamment à faire en sorte qu’il y ait la paix au lieu de la haine, mais dans la réalité les ventes d’armes sont contraires à cet idéal. Comment faire pour que le bien prenne l’ascendant sur le mal ?

    Elles permettent d’avoir le sentiment d’histoire commune, de former les citoyens et de vivre ensemble. En France les valeurs qui nous relient conduisent au sentiment  d’appartenance à une nation, si on s’y reconnaît tant mieux, sinon cela fait émerger des conflits. Elles permettent de vivre une vie paisible en tant que citoyen, auquel il est demandé de  respecter les lois. S’il ne veut pas les respecter, il ne peut pas être reconnu citoyen.

    Le devoir de respecter la famille a régressé.

    Pour ceux qui refusent d’être citoyen leur voie est de faire la révolution.

    Au Liban, les peuples apprennent ensemble à se respecter, c’est profondément ancré chez ce peuple, peut être parce qu’ils font des affaires ensemble ?

     

    II-5/ Témoignage de vécu : « de par mon travail, j’ai visité plusieurs pays, là où il fallait s’adapter ». « Je vais souvent dans une région ou Jean Jaurès a laissé son empreinte », « ceci conduit à la question des régions : ont-elles les mêmes valeurs républicaines ?», une amorce de réponse a été formulée relative à l’Alsace, ceci issu du très long rattachement de cette région à l’Allemagne.

    Pour information, Il y a longtemps le sujet « Valeurs universelles » a été débattue au café débat. 

    III/ Définition de la culture, en fait il y a plusieurs définition (vu dans CD et son CR « Est-ce un devoir pour l’homme d’être cultivé ? ») : E.B. Tylor définissait le contenu de toute « culture » ou « civilisation » comme l'ensemble des connaissances, croyances, arts, lois et coutumes acquis par l'homme en tant que membre d'une société.Vu sur Internet : En sociologie, la culture est définie comme « ce qui est commun à un groupe d'individus » et comme « ce qui le soude », c'est-à-dire ce qui est appris, transmis, produit et créé. L' UNESCO définit la culture de cette manière-ci : « La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts, les lettres et les sciences, les modes de vie, les lois, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. »La culture est en fait un ensemble de normes et de valeurs, qu'un individu acquiert au cours de sa vie et qui le font entrer dans la société, mais aussi dans des catégories et des groupes sociaux. L'apprentissage de la culture se fait par la socialisation.

    IV/ Discussion sur les principales valeurs évoquées en séance :

    Un intervenant a dit ''nos valeurs républicaines ont créé notre Nation''.

     

    Suite à cette intervention, il a été rappelé que, malheureusement dans l'Histoire et encore aujourd'hui, il y avait de nombreux exemples où des Nations ou des Communautés avaient été/sont ''créées'' avec d'autres ''valeurs'', exemples : ''économie parallèle de la Mafia'', ''réseaux de drogue'', ''valeurs'' nazies''.

     

    Les 10 commandements du christianisme sont tout à fait respectables et utiles pour bien vivre en société, mais la république a été déclarée laïque en assurant, par ailleurs, la liberté de culte.

     

    Ces réflexions qui mettent en évidence la grandeur, mais aussi la difficulté, de faire progresser nos valeurs républicaines.

     

    IV-1/ Liberté : rappel, cf l’article 4 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ‘La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaquehomme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Cesbornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.

     

    On peut la dissocier (liberté d’expression, d’être informé, de choix, …), selon certains la liberté individuelle est un mythe, une illusion.

     

    IV-2/ Egalité : elle est plutôt stricte dans le domaine des droits en France, l’égalité n’existe pas, le devoir d’une nation c’est de créer les conditions d’obtenir l’égalité des chances (exemple l’école), égalité différente selon les pays surtout au niveau de son application. 

    IV-3/ Fraternité : en France il y a différents systèmes de protections sociales, et indirectement une solidarité au travers de la répartition des impôts perçus évaluée à 52 milliards d’euros, concernant 15 à 20 millions de personnes qui en bénéficient. L’Etat devrait s’occuper en priorité des cas urgents. Le revenu universel, argument avancé au cours des élections présidentielles lors du premier tour en avril 2017 a été évoqué, cela ne semble pas avoir fait l’unanimité. Difficile à distinguer la Fraternité dons, de la Solidarité impôts.

    IV-4/ Laïcité : considérée comme très important pour certains.

    IV-5/ Valeur et démocratie: est-ce un beau discours ou une réalité ? 

    Il y a des fossés entre ce que l’on voudrait, ce qui est, ce qui devrait être : (exemple droit au logement, droit au travail…). Certaines valeurs sont même parfois confrontés à des lois contradictoires, notamment dans le domaine de la liberté d'expression : certains domaines sont tabous, les gens sont devenus hypocrites, le politiquement correct va bon train. Il y a même des cas où les gens sont condamnés à de lourdes amendes, à la ruine sociale, voire à la prison (avec mort possible) pour des idées. La France est mal classée pour la liberté d'expression (exemple classement international RSF).

    La devise, Liberté, Egalité, Fraternité : c’est un idéal, très loin de la réalité, cela pose la réflexion sur les différences qu’il y a entre ce que l’on voudrait, ce qui est, ce qui devrait être. Ceci mériterait d’être abordé dans un café débat spécifique.

    Question : Si le régime politique n’est pas démocratique, a-t-il des valeurs ?

    IV-6/ Peut-on exporter nos valeurs ? :

    Les valeurs sont subjectives. Pour certains la seule valeur actuelle c’est l’argent au sens économie.

    Définition sur Internet : "Les valeurs correspondent à ce à quoi les gens attribuent de la valeur, de l'importance : comme le partage, l'équité, la justice, l'honneur. Elles sont subjectives et varient selon les différentes cultures et sexes. Elles peuvent être renforcées par des normes sociales. Les types de valeurs sociologiques incluent les valeurs morales et éthiques, les valeurs idéologiques (politique) et spirituelles (religion), les croyances, les valeurs écologiques ou encore esthétiques, ouvertes, individuelles et collectives."

    Exemple, le livre : "Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus" (mais contesté pendant le débat).

    Les 12 valeurs universelles définies par le psychologue Shalom Schwartz n'ont pas fait l'unanimité.

    Sur le site "Eduscol", il y a une définition des valeurs de la république :

    http://eduscol.education.fr/cid46702/les-valeurs-de-la-republique.html 

    "L'École transmet les valeurs de la République : liberté, égalité, fraternité ; laïcité ; refus de toutes les discriminations. Les élèves étudient les grands textes qui les fondent."

    Commentaire : cela exclue donc même la discrimination positive.

    L'égalité des filles et des garçons est également citée.

    Par extension c'est aussi l'égalité homme/femme, à voir si c'est recevable dans toutes les cultures.

    Pour la question "Nos valeurs républicaines sont-elles recevables dans toutes les cultures ?", nous pouvons prendre en exemples:

    - La "culture de la rue" (Exemple la chanson de Johny Halliday, faisant passer, en gros le message suivant : "Les portes du pénitencier se sont refermées derrière moi, femmes ne laissez pas vos fils trainer dans les rues le soir") et, dans la même veine, la culture de la citée : les valeurs républicaines ne sont pas forcément recevables dans ces cultures.

    - Religions / croyances : à voir si nos valeurs républicaines sont recevables dans toutes ces cultures.

    - Terrorisme : cette "culture" n'est apparemment pas compatible avec nos valeurs républicaines…

    Comme on le voit certaines cultures ont du mal avec nos valeurs républicaines.

    V/ Démocratie et légitimité, la démocratie représentative est contestée au regard du faible pourcentage des voix obtenues par rapport aux nombre d’électeurs (alors que sur la carte d’électeur il est mentionné ‘ le vote est un droit, c’est aussi un devoir’.

      .

    VI/ L’ injustice a été mentionnée indirectement, en citant le cas des cols blancs et de la délinquance financière, dont le montant est estimé à 100 milliards d’euros, sans être poursuivis, alors que les quelques salariés excédés par leur direction chez Air France ayant déchiré la chemise d'un dirigeant ont été condamnés  à de la prison.

     

    VII/ Tentative de réponse à la question: « Est-ce recevable dans toutes les cultures ? », en rappelant la sécularisation :

     

    Dans une démocratie, c’est un processus de libération, dans lequel l’individu acquiert une certaine autonomie vis-à-vis de la religion, prend en main sa destinée, et obtient le droit de penser, de juger indépendamment du religieux.

     

    Une société sécularisée devient autonome sur le plan politique, moral et scientifique, et élabore ses propres lois plutôt que d’être régie par des lois sacrées. Dans un régime politique démocratique, l’Etat porteur du pouvoir politique, est un instrument de médiation au service de la population. L’individu a une place centrale, et c’est à lui que revient la gestion de sa destinée individuelle et collective.

     

    On peut en déduire que,  c’est certainement, difficilement recevable par des personnes ayant une culture religieuse qui feraient passer la Religion et ses orientations  avant l’Etat et la République.

     

    VIII/ Conclusion: Suggestion proposée en fin du café débat, au travers des multiples contradictions ou manques évoqués ci-dessus, l’ensemble du débat a mis en évidence plusieurs interrogations, elles mériteraient d’avoir différents cafés débat d’approfondissement, de même la diversité des cultures à peu été abordée, à suivre donc.


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  • Compte-rendu du café débat du 9 Sept. 2017 :

     

          «L’éducation peut-elle seule permettre l’émergence d’un   homme libre ? » 

     

     

    Education et Instruction.

     

     L’éducation serait la tâche de la famille, complétée par la société, et la rue, elle consisterait en la transmission des valeurs, ou de la religion. L’Instruction serait celle de l’école, elle consisterait en la transmission de savoirs. Dans ce modèle, ce serait une erreur d’avoir transformé le nom du  ministère de l’ « Instruction publique »  en  « Education nationale ». Cependant l’école est aussi un lieu d’éducation, l’enfant y trouve des « copains », commence ainsi le « vivre ensemble ». D’ailleurs, les enfants qui apprennent en dehors de l’école ont un retard  dans leur sociabilité.

     

     

     

    L’instruction.

     

     Certains se sont plaints de la mauvaise qualité du l’instruction en France. Une majorité d’élèves ne saurait ni lire ni écrire en sortant de terminale, les enfants de maintenant ne s’intéresseraient qu’à la qualité du prof. Et non à ce qu’il enseigne : une génération de spectateurs, et non d’acteurs (mais les enfants de 10 ans sont incapables de juger de ce  qu’ils ont appris d’un prof).

     

    Au contraire, pour d’autres, certains progrès sont à constater depuis notre jeunesse : les enfants s’exprimeraient sans timidité, de façon plus intelligente  qu’autrefois, sans confondre une assertion et sa réciproque . Il est vrai que l’orthographe n’est souvent pas leur point fort, (de ce point de vue, regarder les forums sur Internet est instructif !), mais est-ce vraiment important ? Et la qualité du (de la) prof est essentielle : idéalement, c’est un être de chair, comme l’élève, qui se passionne pour le sujet enseigné, qui vous entraîne dans son goût pour la matière enseignée.

     

    En tous cas, l’instruction est absolument nécessaire pour la formation du citoyen. D’ailleurs, une forte proportion de chômeurs sont illettrés(estimation à 10%). En 1914, les « bleus » ne parlaient souvent que leur patois local, ce qui rendait difficile de les commander, d’où l’utilité d’enseigner à tous la même langue.

     

    Elle est essentielle pour permettre à l’adulte d’analyser des situations, d’en faire une synthèse et ensuite de prendre des décisions (par exemple dans l’urbanisme) ; il y aurait par exemple un trou dans les programmes de biologie : si on enseigne bien la biologie moléculaire, on n’enseigne rien sur  les éco-systèmes, et les politiques n’ont pas ce qu’il faut pour prendre des décisions environnementales.

     

    Le programme étudié est un reflet de la société, dépendant de la culture du pays, bien qu’on assiste à une uniformisation des savoirs. 

     

    Mais l’instruction n’est pas tout : les Allemands en 1930 étaient bien instruits, on a vu la suite ! Une bonne éducation SEULE ne fait pas émerger des.hommes libres, certes elle y contribue inlassablement 

     

    La connaissance  doit se construire, c'est un édifice. L'apprenant n'est pas un grand fourre-tout qui ingurgite pêle-mêle des savoirs sans cohérences entre elles. Les connaissances justes mémorisées mais non assimilées seront vite oubliées

     

    . 

    L’Education.

     

      Elle commence à la naissance. Le bébé apprend vite à communiquer ses émotions. Puis les parents sont là pour lui donner les outils nécessaires, lui apprennent à verbaliser, puis à lire et écrire, puis….Le but de l’éducation n’est pas de forcer l’enfant à reproduire les convictions de ses parents, ce serait du formatage, mais à l’amener à choisir les siennes propres au terme de son adolescence, à se réaliser, (voir CR du café débat du 3/12/2016 « nous sommes des produits pédagogiques semi-finis qui doivent mener seuls notre production à terme), à avoir du plaisir à apprendre (même si les parents ne sont  pas très instruits eux-mêmes), à trouver sa place dans la société. Trois qualités importantes, sinon primordiales : la confiance en soi, et l’harmonie avec les autres, ainsi que le courage. Tout cela se fait en rapport avec les parents (accord ou désaccord), car on ne peut rien construire à partir de rien.

     

    A bannir : le formatage, l’interdiction de la critique. L’esprit critique est une nécessité, d’ailleurs.

     

    Pour ce qui est de la vie en société et de la religion, il ne s’agit pas de transmettre la Vérité, toujours fluctuante, mais de montrer des chemins de vie possibles, pour trouver l’harmonie avec soi-même et avec les autres. Pour ce qui est de sciences exactes, à l’exclusion des « sciences humaines » (point contesté), c’est du ressort de l’Instruction.

     

    Si on ne s’occupe pas d’un enfant, il peut devenir autiste : cas cité d’un enfant de 2,5 années ayant un développement qui a fait penser qu'il était devenu autiste à cause issu d’une utilisation intensive d’écran seul dans son coin. L'arrêt de cette utilisation intensive lui a rendu un développement normal.

     

    Qui peut juger d’une éducation ? C’est un reflet de la société. (véracité de ce cas contestée)

     

    Pour la partie négative : apprendre à supporter les revers, les tristesses de la vie.

     

    Remarque : le mot éducation vient de « ducere », guider, et donc on pourrait penser qu’il est contraire à la liberté. Mais l’étymologie est parfois trompeuse !

     

     

     

    Liberté .

     

     La liberté, qui inclut la liberté de pensée et le libre arbitre, serait tout d’abord celle de choisir, et d’assumer ses choix.

     

    Ne pas confondre la liberté avec celle de faire n’importe quoi en nuisant à autrui !

     

     Quand l’Etat se mêle d’éduquer les enfants (autrement que par l’école), comme c’est le cas dans les pays totalitaires, il ne peut y avoir de liberté.

     

    De plus, dans un environnement hostile, totalitaire, où il y a risque d'être ruiné, emprisonné, voire tué pour des idées :

     

    - Celui qui est peu éduqué, inconscient de la situation peut se sentir libre (se laisse manipuler par la pensée dominante et s'y conforme, sans voir de problème).

     

    - Celui qui est éduqué, conscient, indépendant, qui voit les manipulations des foules, qui voit le pays s'enfoncer peu à peu dans un certain totalitarisme ne se sentira pas libre.

     

    Par contre, dans un environnement sain, non totalitaire, ce dernier sera d'avantage libre puisqu'il peut penser par lui-même.

     

    Devenir ce que l’on est ? Oui, mais qui suis-je ? Et ne sommes nous pas des êtres en devenir ? Michel Onfray : « on ne choisit pas d’être pédophile », à discuter !

     

    La liberté peut se définir par son contraire : l’addiction à toutes sortes de drogues , la prison évidemment. Les robots ne sont pas libres !

     

    Les milieux fermés ne favorisent pas la liberté : les enfants reproduisent le modèle qu’ils voient, leur choix est limité. L’exemple de milieux fermés : l’Ancien régime, qui a été violemment écarté par la Révolution Française.

     

    De même pour la société Anglaise qui refusait le droit de vote aux femmes : les suffragettes y ont mis bon ordre.

     

     

     

    La conclusion du président : il n’y a pas d’inquiétude sur notre capacité d’être libre.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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