Le 24/05/2014, les 20 présents ont pris la parole pour formuler 27 remarques et points de vue.

 Il est indéniable que le principe de précaution inscrit dans la constitution établit une référence juridique, que nul n’est censé ignorer. Par contre l’ampleur donnée à ce principe de précaution a déteint sur la vie quotidienne des citoyens, allant jusqu’à un sentiment de protection et de peur (ex : cas vécu du lapinodrome interdit dans l’école pour cause hypothétique d’allergie aux poils de lapin, suppression dans certaines écoles de la réalisation d’un cadeau pour les mamans, à l’occasion de la fête des mères car risque de faire souffrir certains enfants ayant une situation familiale compliquée).

 Au-delà du principe de précaution, l’approche d’un principe de responsabilité (assumer la conséquence de ses actes) a été exprimée.

Il y a donc une démarche d’exploration et de recherche des risques (gravité du dommage potentiel et probabilité d’apparition) à engager à priori, et la mesure des conséquences de décisions fâcheuses à postériori. Les difficultés étant d’imaginer l’inimaginable, et de savoir ce qui est du ressort de l’erreur humaine.

Le tout étant de trouver un équilibre entre le principe de précaution et la valorisation de prise de risques lors des phases d’innovation entrevues pour préparer l’avenir.

La recherche doit être encadrée sans la pénaliser, par ailleurs ne pas générer une économie de la peur.

Sujet proposé lors du débat, à méditer, la structuration de la précaution en trois domaines : domaine précautionnable (ex : industrie automobile), domaines difficiles (ex : toxicologie, asepsie), domaine protégé, afin de ne pas mettre tout sur le même plan en ayant une hiérarchisation, puisque certains sujets sont plus sensibles que les autres (ex : nucléaire, réchauffement climatique), pouvant générer des effets irréversibles.

                                                                                                                                     Daniel Soulat

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